Elle a travaillé durant de longues années au sein du service d’aide au sevrage tabagique du Conseil Municipal de Leicester. Elle s’appelle Louise Ross et a livré un témoignage enrichissant sur le blog de Clive Bates.
Initialement sceptique quant aux avantages de la cigarette électronique, cette britannique a par exemple connu toutes les peines du monde à convaincre les futurs mamans comme les personnels de santé du bien fondé de remplacer le tabac par une une autre méthode d’administration de la nicotine pendant la grossesse.
Louise Ross raconte également qu’il a été difficile de louer l’attractivité du Champix durant un certain temps. C’est le bouche-à-oreille qui a favorisé à sa popularité, à l’instar de la vapoteuse. L’efficacité de ces thérapies de remplacement de la nicotine a aussi joué un rôle fondamental.
Le taux d’abandon des utilisateurs de cigarettes électronique était 20% plus élevé que la moyenne, mais il a légèrement décliné et ne s’élevait plus qu’à 12-15% de plus que la moyenne, une tendance qui s’explique selon elle par la désinformation qui a effrayé une partie des vapoteurs.
Parmi les arguments utilisés pour décrédibiliser la vape, on distingue notamment celui du manque de connaissances sur ses effets à long terme. Au contraire, ce produit a fait l’objet de très nombreuses études, sans doute plus que tout autre innovation d’après Louise Ross.
Quant à ceux qui culpabilisent les vapoteurs de consommer de la nicotine sans savoir s’ils pourront s’en éloigner rapidement, l’ancienne employée du Conseil Municipal répond qu’on n’embête pas autant les consommateurs excessifs de café, une substance addictive qui n’a pas que des vertus, loin s’en faut.