Dimanche, c’est la Saint Valentin. Vous aviez oublié ? Alors merci le Vaping Post. Mais une simple consultation du calendrier vous apprendra qu’aujourd’hui, c’est vendredi, jour traditionnel d’un article rédigé par un vieux célibataire aigri. Comme on dit dans les vieux films d’horreur : niark niark.

L’amour, toujours

Dimanche, on fêtera donc saint valentin, qui fut emprisonné, tabassé, fouetté puis décapité, et est donc devenu logiquement le symbole de l’amour. Ça en dit long, déjà.

Et vu que, en deux occasions déjà, nous vous avons raconté son histoire (pour ceux qui n’ont pas lu les deux articles du vendredi précédemment consacrés à Saint Valentin, prenez l’air dégagé et scrollez vers le bas de l’article, où ils figurent en lien), nous ne voyons pas ce que nous pourrions ajouter.

Aussi, aujourd’hui, en lieu et place d’un déversement de sarcasmes sur des couples d’amoureux déjà affligés par la présence continuelle de leur conjoint(e), une histoire personnelle.

Il était une fois…

Cette histoire, qui est parfaitement vraie, se déroule dans la boutique de vape où j’ai l’habitude de travailler le samedi. Elle se déroule en février, le 14, pour être précis.

Une première femme entre dans la boutique. Elle regarde autour d’elle, de l’air un peu perdu de celle qui n’est pas habituée au lieu. Après avoir longuement scruté les vitrines avec un air perplexe, enfin, elle s’avance vers le conseiller, votre serviteur.

« Je cherche une vape pour mon mari, il est client chez vous, Monsieur XXX, est-ce que vous auriez quelque chose à me proposer ? ». Effectivement, son mari a un compte chez nous, ce qui me permet de savoir sur quoi il vape, et je lui propose une petite sélection de matériel pour qu’elle fasse son choix.

On discute un peu, je lui demande si c’est pour une occasion particulière, et elle finit par m’expliquer que sa moitié lui a fait un cadeau pour la Saint Valentin, et qu’elle n’avait rien prévu. Pourquoi ? « J’étais persuadée qu’il oublierait » explique-t-elle. Et non. Elle finit par choisir, paie, et s’en va.

En quittant la boutique, elle tient la porte à une autre femme, qui a l’air un peu perdu de celle qui n’est pas habituée au lieu. Et qui finit par expliquer la même chose : elle n’a pas acheté de cadeau de saint valentin à sa moitié, qui lui en a prévu un, il lui faut une solution, et vite !

La troisième fut rapidement repérée, et eut droit directement à la question : « C’est pour la Saint valentin ? », à quoi fut répondu : « Comment vous le savez ? ».

En tout, il y en eut cinq dans la journée, cinq femmes qui, toutes, avaient pensé que leur homme aurait oublié la Saint Valentin. Quelque chose me dit que, cette année, elles ne feront pas la même erreur. Et, pour le bien de leurs mecs, j’espère pour eux qu’ils n’oublieront pas.

Il y a une morale à cette histoire : ne sous-estimez pas les vapoteurs.

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