Une opération “Fill the Bottle” a été lancée cet été par l’administrateur du groupe Vap’17. Le but : ramasser des mégots pour en remplir des bouteilles vides. Le résultat ? Quatre bouteilles et demi et un superbe coup de comm’ pour la vape.

Une bouteille pour la mer

A quoi peuvent servir les groupes vape ? A se mettre en contact, à échanger des informations et des actualités. Mais, pour certains, c’est aussi l’occasion de promouvoir des actions positives, tant en terme de communication que d’utilité publique.

C’est le cas de Jean-Luc, administrateur du groupe Facebook Vap’17, qui a lancé une initiative “Fill the bottle“. L’idée, remplir des bouteilles vides avec des mégots. Au delà de la dépollution, les participants ont eu l’occasion d’échanger avec des passants curieux, laissant passer un message positif en faveur du vapotage.

Vap’17 remplis la bouteille

Vaping Post : Jean-Luc, vous êtes fondateur et administrateur du groupe Vap’17, qui réunit les utilisateurs de cigarettes électroniques du département de Charente-Maritime, et vous avez lancé le 25 août l’opération “Fill The Bottle”. Pouvez-vous nous rappeler les origines de ce mouvement ?

Jean-Luc : A l’origine, le mouvement vient d’une lycéenne. Son idée était de prendre une bouteille plastique et de la remplir des mégots de cigarettes trouvés sur ses trajets quotidiens et ainsi, à la vue des résultats très impressionnant, sensibiliser les fumeurs actuels de changer certaines habitudes. En tant que vapoteurs, nous sommes tous d’anciens fumeurs, et donc nous avons tous contribué à jeter nos mégots par terre et moi le premier. L’objectif était de sensibiliser, et je pense qu’à titre personnel, je l’aurai fait à l’époque où je fumais, j’aurais fait attention au moment de jeter mes mégots.

VP : La “récolte” s’est montée à 4 bouteilles et demi pleines de mégot, soit sept litres, mais principalement ou, dans la rue ? Dans les parcs ?

JL : Oui nous avons ramassé l’équivalent de 4 bouteilles et demi, soit environs 1350 mégots sur un trajet de 500m en 1h30. Le parcours initial devait être beaucoup plus long mais nous avons dû le raccourcir. Nous somme parti de l’office de trourisme à Fouras 17450, sommes remonté jusqu’au front de mer puis remonté jusqu’au boulodrome. 90% des mégots ramassés ont été récupérés entre le front de mer et le boulodrome.

VP : Il y avait quatre participants. C’est assez peu, au final, non ? Vous pensez que le sujet mobilise peu, ou que les gens n’ont pas conscience du problème de la pollution par les mégots ?

JL : Je pense qu’il y avait plusieurs critères qui font que nous avons eu peu de monde, premièrement, c’était le dernier week-end de vacance avec un super temps, il y a ceux qui profitaient du dernier jour, il y a ceux qui étaient sur la route du retour et aussi ce n’est pas très agréable de ramasser des mégots. Certains considéraient qu’ils ne les jetaient pas donc ils n’avaient pas les ramasser, quelques jugements sans vraiment connaitre le fond mais ça reste une minorité. Dans la plus part du temps les gens nous félicitaient et nous encourageaient. Et si, même juste à 4 nous avons pu faire prendre conscience à 2 ou 3 fumeurs à changer leurs habitudes et bien c’est gagné. Et surtout le but n’est pas d’accabler les fumeurs, loin de là, on sait très bien que quand on fume on ne se rend pas forcément compte et ça devient un geste quotidien.

VP : Allez vous reconduire l’opération ?

JL : A titre personnel, ce n’est pas impossible, mais au nom de Vap’17 – Le Groupe, je ne pense pas, sauf si des membres en font la demande.

VP : En dehors de la dépollution, il y a eu un autre bénéfice, en terme de communication, sur la tabagisme et le vapotage. Le public était il réceptif ? Avez vous eu un signe des pouvoirs publics ?

JL : Beaucoup de médias nous ont accompagné (la ville de Fouras, France 3 Poitou-Charente, sud ouest,demoiselle FM, terre marine FM, France bleu la Rochelle, le journal du vapoteur), mais principalement concernant la pollution dû aux mégot.

VP : Quels conseils donneriez-vous aux administrateurs de groupes qui voudraient organiser des événements similaires ?

JL : Je ne sais pas si je serais de bon conseil, je gère le groupe à l’instinct et à la passion mais concernant un événement comme celui là, il faut s’attendre a avoir des critiques en négatifs si cela concerne des groupe de vape. Également, les médiats sont indispensable pour jouer le rôle de relais et pour aider à la sensibilisation. Il faut obligatoirement une autorisation de la municipalité ainsi qu’une déclaration en préfecture. Mais avant tout, il faut le faire pour soit, certain suivront, d’autres pas.

Liens utiles : 

Le groupe Facebook Vap’17, si vous êtes en Charente-Maritime.

Megot.com, le site de référence sur la pollution par les mégots.

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