Il y a quelques jours, une université américaine a reçu une subvention de plusieurs millions de dollars afin de pouvoir fonder le premier centre universitaire de politique sur le tabac.
Le premier centre de recherche universitaire sur le tabac créé grâce aux taxes anti-tabac
L’UC Merced, université californienne, vient de se voir allouer une subvention de 3,8 millions de dollars afin de créer le premier UC Nicotine and Cannabis Policy Center (NCPC).
Un établissement dont le but sera d’effectuer diverses recherches afin d’améliorer la “compréhension de l’usage du tabac, de la prévention et de l’arrêt du tabac, des aspects sociaux, économiques et politiques de l’usage du tabac et des maladies liées au tabac en Californie”, mais également d’étudier certaines questions telles que l’interdiction de fumer, la vape, ainsi que la consommation de marijuana.
A sa tête se trouvera Anna Song, professeure de psychologie de la santé et spécialiste du comportement des adolescents fumeurs, qui a, lors de sa nomination, déclaré :
“Les chercheurs connaissent peu de choses sur les facteurs démographiques et socio-économiques associés à l’usage du tabac dans la vallée ; les modes d’obtention et de consommation du tabac ; la fréquence de l’usage et de l’arrêt du tabac ; et pourquoi les efforts de prévention et de contrôle ont été infructueux. Il existe encore moins de données sur les habitudes de consommation de cannabis et sur la façon dont elles ont pu changer après la récente légalisation de l’usage récréatif”.
Le NCPC est le premier centre de ce genre à être créé grâce à des fonds provenant du Tobacco-Related Disease Research Program (TRDRP), une initiative notamment créée grâce aux différentes taxes mises en place sur les produits du tabac, et administrée par le Research Grants Program Office.