Le vapotage chez les plus jeunes inquiète la FDA. En effet, l’organisme fédéral semble persister dans sa croyance que les arômes au sein e-liquides attirent les plus jeunes et qu’il serait peut-être bon de les supprimer. C’est dans ce climat relativement tendu que la FDA a lancé au mois de mars, une ANPRM afin que les vapoteurs et autres professionnels du domaine puissent s’exprimer sur le sujet. Il y a quelques jours, l’association américaine VTA a obtenu un délai de 30 jours supplémentaires concernant la deadline du document.
30 jour de plus pour sauver les arômes
Conscients de l’importance de répondre à la FDA par ce biais, la plupart des professionnels du domaine de la vape aux USA ont très largement partagé le document afin d’encourager le plus de vapoteurs possible à expliquer leur histoire avec les arômes, s’ils ont joué un rôle dans leur arrêt du tabac, bref, tout ce qui serait susceptible de faire comprendre à l’organisme américain que non, supprimer les arômes des e-liquides n’est pas une bonne idée.
Parmi les réponses les plus attendues, celle de l’association VTA (Vapor Technology Association) qui, il y a quelques jours, a demandé à la FDA de prolonger d’un “délai raisonnable” la disponibilité de l’ANPRM afin d’avoir assez de temps pour terminer son analyse de “plus de 300 études (concernant le rôle des arômes dans la vape)” censée pouvoir aider l’organisme fédéral à prendre sa décision.
Hier, la FDA a répondu favorablement à cette demande, repoussant de 30 jours la deadline du document.
La VTA ainsi que l’intégralité des vapoteurs américains peuvent ainsi continuer de poster leurs commentaires et tenter d’expliquer pourquoi, selon eux, les arômes ne devraient pas disparaître du monde de la vape, comme c’est désormais le cas dans la ville de San Francisco par exemple.
L’ANPRM a pour l’instant recueilli 13 922 commentaires.