Une nouvelle étude se retrouve ce mardi 30 janvier dans toute la presse. Les conclusions, alarmistes, affirment que le vapotage serait plus nocif qu’on ne le pensait, et influerait sur l’ADN. Mais les experts qui prennent connaissance de cette étude pointent déjà ses incohérences. Cet article sera mis à jour au fur et à mesure de la journée.

Une étude alarmiste, et surtout à charge

Des travaux ont été menés par des chercheurs de la faculté de médecine de l’université de New York et publiés lundi dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS). Et ils laissent penser que la vapeur de nicotine serait peut-être plus nocive qu’on ne le pensait.

Des rongeurs ont été exposés au vapotage pendant douze semaines. Ils ont respiré de la vapeur de nicotine équivalente en dose et durée à dix ans de vapotage pour les humains.

À la fin de cette expérience, les scientifiques ont constaté des dommages dans l’ADN des cellules des poumons, de la vessie et du cœur de ces animaux ainsi qu’une réduction du niveau de protéines réparatrice des cellules dans ces organes comparativement aux souris qui avaient respiré de l’air filtré pendant la même période.

A noter qu’un groupe témoin de rongeurs ont également été exposé au même test avec des e-liquides sans nicotine et que ces derniers n’ont subi aucun dégât. 

Cette étude revient à exposer des sujets à 304 fois la dose journalière d’un consommateur de nicotine, produit dont la toxicité est avérée en cas de surdosage… De surcroît, le matériel utilisé pour l’expérience ressemble à du matériel standard, non prévu pour une utilisation intensive excédant de 300 fois le cahier des charges de sa conception.

Tout cela laisse à penser que cette étude a été menée exclusivement à charge. Nous vous donnerons plus d’indications et de réactions au fur et à mesure de la journée. Restez connectés. 

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