Nous savons que de nombreux légumes contiennent naturellement de la nicotine, mais pour la première fois – à notre connaissance – une société d’e-cigarette utilise dans ses e-liquides de la nicotine extraite de la pomme de terre et la tomate.
Réduire l’impact environnemental du tabac
Le concentré de tomates, les aubergines, les tomates vertes ou encore le chou-fleur sont des aliments de notre vie quotidienne qui contiennent naturellement de fortes concentrations en nicotine. On lira volontiers à ce sujet une étude de l’université du Michigan parue en 1993 qui avait notamment proposé un tableau d’équivalence intéressant. On y apprend qu’il suffirait par exemple de seulement 10 grammes d’aubergine pour obtenir un microgramme de nicotine, quantité équivalente à celle indirectement inhalée par un fumeur passif dans certaines conditions d’exposition.
Mais il ne s’agit pas tant d’équivalence ici mais plutôt d’environnement sur fond de commerce puisque la société Green Smart Living (littéralement “vie verte intelligente”) utilise la provenance de sa nicotine comme l’un de ses arguments de vente principaux.
S’opposer aux profits de Big Tobacco
GreenSmartLiving tire la nicotine dans ses produits de sources qui ne proviennent pas de la plante de tabac, aidant de la sorte les économies où les plantes sont cultivées et supportant la diversification de l’agriculture ainsi que la production d’aliments sains qui nourrissent les nations. Chimiquement identique à la nicotine extraite de la plante de tabac, la nicotine comprise dans les cigarettes électroniques GreenSmartLiving est disponible à des taux élevés (18 mg), bas (6 mg) ou nuls (0 mg). Votez avec votre argent en refusant de contribuer aux profits de Big Tobacco. Achetez des cigarettes électroniques 100% sans tabac, recyclables et rechargeables.
La compagnie américaine s’étend également, chiffres à l’appui, sur l’impact environnemental de la production de tabac dans la société. L’infographie tente par des schémas simples de sensibiliser le lecteur sur les thématiques suivantes : agriculture, traitement du tabac, production, transport, santé et pollution.
L’idée pourrait d’une part, créer de riches débats si l’on venait à comparer de la même manière l’incidence environnementale de la cigarette électronique (une thématique en partie abordée dans la première édition du salon Vapexpo).
D’autre part le concept commercial “100% sans tabac”, y compris en ce qui concerne la nicotine, soulève l’idée intéressante de pouvoir contredire les argumentaires s’opposant aux autorités qui souhaitent réglementer le dispositif comme un produit du tabac. Sauf que voilà, culture du tabac et exploitation du tabac sont deux choses très différentes. Peut-on accuser l’agriculteur indépendant de contribuer au tabagisme ?
Quant à la source d’extraction de la nicotine, qu’elle provienne d’un légume ou de la plante de tabac, c’est son traitement à postériori qui fera sa qualité …