Malgré une politique vieillissante, le conseil de de St Helens ne semble pas vouloir changer sa politique concernant la vape pour l’instant.
La vape toujours méconnue
Selon la directrice de la santé publique Sue Forster, si la vape présente en effet un intérêt pour les fumeurs qui tentent de se sevrer, elle n’est toutefois pas “sans risque”. Un excès de prudence qui peut être considéré comme dommageable dans un district comptant des zones défavorisées où la prévalence du tabagisme est plus élevée que la moyenne, à l’image de Parr (28%) et Town Centre (33%) par exemple.
“Nous ne voulons pas non plus encourager les jeunes à se servir des cigarettes électroniques car nous ne connaissons pas les risques à long terme” ajoute-t-elle.
Mais les avis sont partagés.
Pour Cllr Long, membre du conseil, “si la vape encourage les gens à arrêter la cigarette qui incarne un grave danger, elle doit être perçue de manière positive”.
Kevin Hardy quant à lui, médecin consultant et directeur médical des hôpitaux NHS Trust de St Helens et Knowsley, a fait part de ses préoccupations concernant certaines recommandations qui insisteraient pour faire travailler la ville avec des fabricants de vapoteuses. La société Totally Wicked a d’ailleurs d’ores et déjà proposé ses services.
Mais il s’inquiète :
“Allons-nous recommander des dispositifs qui ne sont pas réglementés ?” s’interroge-t-il.
Pour l’heure, le conseil a convenu de maintenir l’interdiction de vapoter là où la cigarette combustible est déjà proscrite. Il a par ailleurs décidé qu’il ne travaillerait pas avec les sociétés de vapoteuses pour le moment.
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