Stanton Glantz, professeur, auteur, et fervent militant contre le tabac et la vape, est de nouveau traîné en justice pour la seconde fois en seulement 4 mois.
Stanton Glantz accusé de harcèlement sexuel et de discrimination
C’était il y a seulement quelques mois, l’ancienne chercheuse à l’UCSF (University of California, San Francisco), Eunice Neeley, portait plainte contre le professeur Stanton Glantz pour harcèlement sexuel. C’est après plusieurs plaintes déposées auprès des gérants de l’université, et qui étaient restées sans réponse, que la jeune chercheuse faisait le choix de s’adresser à la justice.
Aujourd’hui, Juliette Jackson, elle aussi ancienne chercheuse dans la même université, vient d’intenter une action en justice contre Stanton Glantz, l’accusant d’avoir créé un environnement de travail hostile et “sexuellement chargé”. Plus précisément, elle accuse l’activiste anti-vape d’avoir regardé sa poitrine ainsi que celle des autres femmes avec insistance, et à plusieurs reprises… Mais les accusations ne s’arrêtent pas là. En effet, Juliette Jackson accuse également Gantz de discrimination en raison de ses origines, étant à moitié Amérindienne. Elle l’accuse de l’avoir embauché frauduleusement sous le statut “d’enrôlement tribal” afin de pouvoir prétendre à des fonds de recherche fédéraux destinés à pouvoir mener diverses recherches sur les politiques tribales dans lesquelles Juliette Jackson n’était absolument pas impliquée.
Gantz protégé par l’université
En plus d’avoir été victimes du harcèlement de Gantz, les deux anciennes chercheuses ont un second point commun. Toutes les deux étaient, à l’époque, allées se plaindre auprès de la direction de l’université du comportement déplacé de l’accusé. Toutes les deux n’avaient alors reçu aucun soutien. Dow Patten, avocat de Juliette Jackson ne mâche pas ses mots et explique que, d’après lui, ce comportement montrerait que “l’université tolère le harcèlement sexuel et la discrimination”. Des faits qui, s’ils sont difficilement vérifiables, pourraient s’avérer justes compte tenu des millions de dollars de subvention que Gantz obtient pour ladite université.
En plus de toutes ces accusations, Eunice Neeley attaque également Gantz pour avoir fait supprimer son nom d’auteure principale d’un article afin de le remplacer par le sien. Ce geste ayant été fait d’après elle, “en représailles pour avoir signalé sa conduite et avoir demandé à l’université un nouveau superviseur”.