Si vous vous posez cette question c’est probablement que vous n’habitez pas dans un pays où l’usage du vaporisateur est autorisé.

Pourquoi la cigarette électronique est interdite ?

Totalement disruptive, la cigarette électronique est responsable de la diminution des finances de nombreux États. Elle fait également perdre de l’argent aux grandes compagnies de tabac ainsi qu’à plusieurs sociétés pharmaceutiques. En bref, le vapotage dérange.

Les restrictions de vapoter dans certains lieux publics

En Europe, la directive sur les produits du tabac (TPD) encadre la fabrication et le commerce des produits du vapotage mais ne l’interdit pas. C’est à chaque pays membre de réglementer l’usage de la cigarette électronique. Ainsi de nombreuses différences peuvent exister en ce qui concerne le vapotage dans les lieux publics par exemple.

En France, si vous travaillez dans un établissement destiné à accueillir des mineurs, il ne vous sera pas possible de vapoter. De la même manière que vous ne pourrez pas utiliser votre vaporisateur personnel dans un moyen de transport collectif.

En revanche, si vous travaillez dans un lieu qui accueille du public, le vapotage est alors autorisé dans les espaces communs. Si vous travaillez dans un bureau ou un espace où personne d’autre ne travaille avec vous, le vapotage est aussi autorisé. Idem pour les bureaux individuels ou les ateliers avec un unique poste de travail. Mais attention, le règlement intérieur d’un établissement peut contraindre le vapoteur à se rendre dehors pour assouvir ses envies de nicotine.

Les lobbies du tabac ont la vie dure

Pas besoin d’être un grand analyste politique pour comprendre que des enjeux financiers troublent le développement de la cigarette électronique dans le monde.

Les recettes fiscales qui dépendent de la vente de tabac peuvent représenter des budgets très importants dans le fonctionnement d’un État. Si les politiques de santé publique travaillent à réduire le tabagisme, les finances publiques ont elles aussi leurs propres objectifs.

Ainsi s’opposent deux raisonnements, celui qui consiste à améliorer les conditions de vie des citoyens, et celui qui vise à remplir les caisses de l’État. Pour le moment, le principe de lutte contre le tabagisme qui permet de résoudre ce dilemme, consiste à augmenter le prix des cigarettes graduellement chaque année. Il y a de moins en moins de fumeurs mais pour ceux qui restent, ils payent de plus en plus.

Les lobbies de la pharmacie ont eux aussi la vie dure

Elles sont moins critiquables parce qu’elles contribuent à apporter des solutions concrètes pour améliorer la santé des gens, mais les sociétés pharmaceutiques ont elles aussi un manque à gagner face à la démocratisation de la cigarette électronique.

Les substituts nicotiniques représentent un important marché, et la vaporette fait baisser les ventes de ces médicaments. Sans tomber dans les grandes théories du complot, il serait assez logique que ces grosses compagnies développent des stratégies pour freiner l’adoption de ce produit dans la population des fumeurs.

Il était d’ailleurs question en 2013 de réglementer la cigarette électronique comme un médicament en Europe, mais la mobilisation des vapoteurs à cette époque a permis d’éviter cela.

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