Mais finalement non, parce que l’entreprise aurait besoin des revenus du tabagisme afin de continuer sa transformation.

À deux doigts de réaliser un geste qui aurait vraiment pu signifier quelque chose

Voilà maintenant plus de 3 années que le cigarettier Philip Morris International (PMI) ne cesse d’essayer de promouvoir son « changement de politique ». Arguant qu’il souhaite désormais offrir à ses clients un avenir moins nocif pour leur santé, à travers des produits à risque réduit, il a multiplié depuis 2018 les opérations de communication destinée à faire comprendre que l’entreprise a changé.

Il y a quelques jours, auprès du quotidien britannique Daily Mail, Jacek Olczak, directeur général de PMI, a révélé que s’étaient tenu des discussions au sein de la société, concernant la vente de son activité Marlboro.

« Oui, nous avons eu cette discussion. Nous en sommes arrivés à la conclusion que si nous conservions les cigarettes, cela accélérerait en fait notre parcours, car je peux allouer des ressources [à la transformation de l’entreprise] », a expliqué le dirigeant, rappelant au passage que son objectif n’a pas changé : faire de PMI une firme qui génère 50 % de ses revenus grâce à des produits sans fumée, d’ici 2025.

Mais pour l’heure, nul doute que le directeur du groupe doit être bien occupé avec sa volonté de racheter Vectura, société britannique spécialisée dans la fabrication d’inhalateurs médicaux notamment destinés à soigner les maladies… liées au tabagisme.

Une volonté de rachat qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, notamment du côté des experts de la santé dont 35 d’entre eux ont récemment rédigé une lettre affirmant qu’un rachat de l’entreprise par un cigarettier entraverait considérablement sa stratégie et qu’il deviendrait ainsi inévitable que les experts médicaux la boycottent.

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