Le président de Philip Morris, C. Camilleri, fait des blagounettes au sujet de ses super produits en déclarant à une infirmière : “c’est pas si dur que ça d’arrêter de fumer”.
Là le public éclate de rire, la foule glousse comme dans un mauvais épisode de Friends …
Ok j’invente pour les rires et la foule en délire, mais en tout cas moi je me suis bien marré quand j’ai lu le super commentaire du patron. C’est un peu comme si Mac Donald se mettait à dire que c’est pas si dur de perdre du poids, ou que Cofidis nous disait que c’est au final très facile de faire des économies.
Aujourd’hui une infirmière a osé dire au patron de Philip Morris que les clopes ça tue.
On a retrouvé le nom de l’effrontée
Elle s’appelle Elisabeth Gundersen, elle est infirmière, et rappelle au patron de Philip Morris que les cigarettes tuent 400 000 américains chaque année et 5 million au niveau mondial.
Elisabeth qui n’a peur de rien lui raconte aussi une histoire glanée au fil de ses soins, un patient qui aurait été accroc au crack, cocaïne et méthamphétamine, lui aurait dit que l’arrêt des cigarettes a été le plus dur de ses sevrages.
Le patron voudrait plus de reconnaissance pour tous ses efforts
Camilleri, ancien fumeur, rétorque avec son accent américain: “Je pense que l’on ne reçoit pas assez de reconnaissance pour tous les efforts que nous mettons en place afin de réguler efficacement et au niveau mondial, un produit reconnu nocif et addictif. Néanmoins, même si c’est addictif, c’est pas si dur d’arrêter. Il y a plus d’anciens fumeurs aux Etats Unis que d’actuels fumeurs.”
Je réfléchi encore sur le sens de la phrase …
Source: http://www.latimes.com/news/nationworld/nation/la-na-cigarette-addiction-20110512,0,4055221.story