Oui, puisque les e-liquides sont soumis à une date limite d’utilisation optimale (DLUO), et non une date limite de consommation (DLC). Sa couleur ou ses arômes peuvent en revanche avoir été altérés par le temps. Le mieux est de goûter le produit en petite quantité pour savoir s’il est possible ou non de le vapoter.
En l’état actuel de nos connaissances, si le liquide a été conservé fermé, même s’il a été ouvert précédemment, pas de soucis. Les contaminations bactériologiques sont très limitées dans le e-liquide conservé fermé.
Par contre, le goût aura certainement perdu de sa puissance, et il peut y avoir des interactions entre les différents arômes : couleur bizarre, acidification, etc.
Le mieux est de contrôler rapidement le liquide. Une petite goutte sur un mouchoir, on sent, ça doit être globalement semblable à ce qu’il était à l’époque. Le liquide ne doit pas être trouble, opaque et avoir changé violemment de couleur. Autrement, on peut y aller. Certains sont même meilleurs…
Article édité le 29 avril 2015 suite au commentaire de Toflu :
Si l’on veut s’inscrire dans le principe de précaution absolu, il ne faut pas consommer le liquide après la DLUO (date limite d’utilisation optimale). Maintenant, il ne s’agit que d’une DLUO, et tous les liquides sont différents. Il n’y a pas encore de cadre légal qui définit la pratique d’étiquetage DLU/DLUO. Les fabricants les fixent eux-mêmes en fonction des arômes qui rentrent dans les compositions.
Notre méthode, tout artisanale est-elle, a le mérite de pouvoir être appliquée par n’importe qui, rapidement et sans coût. Un consommateur très précautionneux jettera ses liquides après DLUO, un client plus curieux décidera de se faire son propre avis. De toute façon le e-liquide restera moins dangereux qu’une cigarette de tabac, et malheureusement, la ecig restera plus dangereuse que de respirer l’air pur des montagnes.
Réponse fournie par Jean Moiroud de la société Fuu (fabricant de e-liquide en France).