Le vapotage est arrivé au début du millénaire, via des geeks dans les années 2005. Et c’est après 2010 que la pratique s’est répandue massivement, notamment avec de très nombreuses ouvertures de boutiques partout en France et des sites Internet.

Une baisse inédite du tabagisme en France

Pendant quelques années, jusqu’en 2019, la prévalence tabagique a soudainement baissé. C’est Santé publique France qui l’a annoncé et ça a fait la une des médias. Les données rendues publiques par l’agence ne laissent aucun doute, le vapotage est le facteur principal de cette baisse.

Ainsi, les fumeurs ont trouvé une nouvelle piste pour s’en sortir. Ce n’est pas du tabac, ce n’est pas un médicament, ce n’est pas une thérapie. C’est juste une alternative, vapoter plutôt que fumer. Il suffit de pousser la porte d’une boutique spécialisée, s’équiper correctement, écouter et appliquer les conseils, et la plupart du temps ça marche.

Ça marche parce que c’est facile, c’est accessible, c’est un produit de consommation courante, pas besoin d’une ordonnance. Ça marche parce qu’on ne se prive que de ce qui tue : la fumée. Pour le reste, on garde tout, le geste, la nicotine, les sensations. Et surtout, le plaisir.

Ils n’ont rien vu venir !

À part les fumeurs, premiers concernés par leur santé, personne n’a rien vu venir. Ni l’industrie du tabac, ni les buralistes, ni les médecins, les pharmaciens, ni les pouvoirs publics, et encore moins les antitabac. Les fumeurs se sont débrouillés tout seuls dans leur coin. L’essor de la vape est tel qu’on commence à se demander si le tabagisme pourrait disparaître.

Fonds de commerce

Mais si le tabagisme disparaît, que vont faire les antitabac ? Comment vont-ils justifier leurs subventions, comment vont-ils payer leurs équipes ? Branle-bas de combat, la vape devient un ennemi. Au début, ils disaient que ça pouvait être aussi toxique que la clope, mais la science a dit que c’est faux. Alors, ils ont essayé de dire que ça n’aidait pas à arrêter de fumer, et là aussi les évidences ont joué contre eux, bien sûr que ça marche !

Puis, ils ont fini par trouver le filon : l’effet passerelle. La vape contribuerait à renormaliser le tabagisme et créer une nouvelle génération de fumeurs. Mais là aussi, les faits ont la vie dure, le message est largement contredit… Jusqu’à l’arrivée miraculeuse des puffs !

Vade retro, Satanas

Grâce aux puffs, les antitabac peuvent enfin dénigrer la vape et s’attaquer au meilleur ennemi du tabagisme, leur fonds de commerce. L’industrie du tabac n’aurait jamais rêvé d’un tel scénario !

Les précédents avis de Sébastien Béziau

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