La municipalité de Miami Beach procédait le mois dernier à l’examen d’une résolution qui aurait permis à la ville d’interdire l’embauche de fumeurs et d’utilisateurs de cigarette électronique.
Le conseiller municipal à l’origine du texte justifiait sa proposition avec les surcoûts générés par les frais médicaux et la productivité. Lui-même fils, gendre et frère de fumeurs certifiait ne pas être en croisade contre les fumeurs.
The Consumer Advocates for Smoke Free Alternatives Association (CASAA) avait invité les habitants de la ville à défendre le dispositif de réduction des risques en écrivant aux élus pour protester contre “ces mesures inadaptées”. Selon l’association américaine, les employeurs ne devraient pas décourager les employés à utiliser un produit présentant un profil de risque largement inférieur à celui de la cigarette.
Lors de la défense de sa proposition, l’élu qui en était à l’origine, avait finalement changé d’avis par rapport à la cigarette électronique et pas à cause des “10.000 notifications twitter” qu’il avait reçues la nuit précédente de tout le pays a-t-il précisé.
“Les utilisateurs d’ecig sont non-fumeurs, vous nous avez demandé d’arrêter de fumer, nous l’avons fait, alors pourquoi ne pas nous embaucher ?”
Les débats entre élus ont porté sur les problèmes que posaient cette mesure en termes de discrimination, de liberté individuelle et d’intrusion dans la vie privée. Faute d’accord, le projet n’a finalement pas été adopté.