Cyril Lalo vient d’être nommé à la tête de l’équipe Affaires publiques et Relations institutionnelles de la Seita. L’homme s’était fait connaître de la communauté de la vape en étant un des fondateurs de France Vapotage, seule fédération de la vape ouverte à l’industrie du tabac.
Mercato de fin d’été
La théorie de la passerelle de la vape vers le tabac se verrait-elle confirmée ? C’est ce que semble montrer, en tout cas, cette nouvelle ligne sur le CV de Cyril Lalo, 31 ans. Salarié de la Seita depuis février dernier, le titulaire d’un master de Relations européennes et Lobbying vient d’y être nommé à la tête de l’équipe Affaires publiques et Relations institutionnelles.
Le groupe Seita, Société nationale d’exploitation industrielle des tabacs et allumettes, est une ancienne société nationale, privatisée en 1995 et devenue, après maint péripéties, une filiale d’Imperial Tobacco, quatrième fabricant mondial de tabac, avec des marques comme Gitanes, Gauloises, Fortuna, Royale ou Peter Stuyvesant.
Cyril lalo y sera chargé, à la tête de son équipe, de conduire les « affaires publiques » concernant les enjeux du tabac et du vapotage, pour MyBlu notamment. En d’autres termes, de mener des actions le lobbying pour conduire à l’adoption de règlements favorables, de préférence, aux produits de le vape de l’industrie du tabac. Sa mission sera également d’entretenir d’accompagner le réseau des professionnels de la vape, entendez, dans le langage Seita, les buralistes.
Un parcours somme toute logique pour cet ancien de British American Tobacco, passionné de lobbying, ce dernier faisant d’ailleurs partie de ses centres d’intérêts exprimés.
La Fédération France Vapotage n’a pas précisé si Cyril Lalo en restait membre. Il apparaît toujours comme le trésorier de l’organisation.
Un exemple réussi, donc, de passage de la vape au tabac, qui peine pourtant, malgré tout, à accréditer la théorie de la passerelle. Celle de l’entrisme, par contre, semble de plus en plus avérée.