Un article paru dans le journal en ligne du NACS (National Association of Convenience Stores) fait vent des intérêts commerciaux qu’ont les grands fabricants de tabac dans le développement et la vente de cigarettes électroniques. Encore une confirmation que le marché de l’e-cigarette tel qu’on le connait actuellement ne va pas tarder à subir de lourds changements, surtout quand on regarde le profil de ces compagnies.
Quatre géants du tabac travaillent déjà sur la cigarette électronique
Attention on sort l’artillerie lourde, publié récemment par le Financial Times, quelques uns des acteurs les plus costauds de l’industrie du tabac émettent publiquement leur intention d’attaquer le marché.
On commence par PMI (Philipp Morris International) qui déclare via son vice-président de la communication, que la cigarette électronique (et ses dérivés) sera l’un des grands sujets de l’industrie dans les prochaines années et qu’elle représentera un segment significatif en terme de revenus. Philipp Morris annoncent qu’ils lanceront une cigarette Marlboro en 2016 qui utilisera du tabac sans combustion.
L’année dernière la BAT (British American Tobacco) a monté Nicoventures, une division commerciale dédiée aux méthodes de fumer dites alternatives. Le directeur scientifique de la compagnie, David O’Reilly, annonce qu’ils lanceront également des inhalateurs de nicotine dans les prochaines années. Monsieur O’Reilly pense que le marché des méthodes alternatives au tabac n’est pas une niche mais bien véritablement une solide branche du marché et que la British American Tobacco va se concentrer à proposer des produits plus sains pour les fumeurs sans pour autant compromettre le plaisir de fumer.
Quant à l’Imperial Tobacco, dont on sait déjà qu’elle a des parts dans la société Ploom (voir l’article sur la e-cigarette au tabac), elle se positionne dans la mouvance de ses concurrents à en juger par les propos de l’un de ses porte-paroles, Alex Parsons. Ce dernier pense en effet que les gens veulent se rapprocher de plus en plus des méthodes plus saines de fumer et que cette demande ne cesse de croître. Monsieur Parsons ajoute qu’il y a quelques années encore personne ne parlait de la cigarette électronique alors qu’aujourd’hui on assiste à une prolifération de sociétés spécialisées.
Source: Financial Times – http://www.ft.com/cms/s/0/1881ad44-e484-11e1-affe-00144feab49a.html#axzz23dHWZAtS et Nacsonline – http://www.nacsonline.com/NACS/News/Daily/Pages/ND0814122.aspx
Selon vous quelles conséquences cela aura sur le monde la cigarette électronique ?
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