L’intérêt des investisseurs chinois pour l’économie francilienne ne se dément pas. Parmi les investissements privilégiés, les bureaux de tabac constituent un morceau de choix. Une proportion importante des carottes d’île de France appartiennent à des ressortissantes de l’Empire du Milieu.

Selon Notre Avenir Notre Profession (NANP), une association présidée par Jianfeng Hu, plus de 4 bureaux de tabac sur 10 (45% précisément) sont aux mains de chinois, de français d’origine chinoise ou encore d’entrepreneurs originaires de l’ex-Indochine en Île de France.

Bernard Gasq, quant à lui à la tête de la Confédération des buralistes de la région, assure qu’un peu moins de 40% des 3 000 bureaux de tabac sont gérés par des personnes d’origine asiatique. Il salue parmi eux la présence de “repreneurs qui ont étudié et sont de vrais chefs d’entreprise”.

Ceci étant, ils ne semblent pas tous rouler sur l’or, à les en croire. Ancien restaurateur, Feng-Hu raconte au Parisien/Aujourd’hui en France qu’il a choisi cette activité pour pouvoir travailler avec sa compagne et qu’il perçoit en moyenne 6 euros de l’heure pour 13 heures de labeur quotidien.

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