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La première édition du Sommet de la vape aura lieu le 9 mai 2016 au Centre National des Art et Métiers (CNAM), à Paris.

Il aura fallu moins de trois jours aux vapoteurs pour dépasser les 8 370 euros demandés pour financer le 1er Sommet de la vape initié par le tabacologue français Jacques Le Houezec. Ce crowdfunding est une réussite pour l’événement, qui aura lieu le 9 mai au Centre National des Art et Métiers (Cnam), à Paris.

Un succès qui n’a surpris qu’à moitié Jacques Le Houezec. « Cela a été très rapide, malgré le week-end de trois jours. Mais ce n’est qu’une demi-surprise, je sentais qu’il y avait une grosse attente de la part de la communauté » a déclaré le tabacologue.

Le 1er Sommet de la vape rassemblera l’ensemble des parties prenantes (scientifiques, politiques, associations, autorités de santé, utilisateurs) afin de débattre ensemble du meilleur moyen de favoriser l’essor de l’utilisation de la cigarette électronique en tant qu’alternative au tabac chez les fumeurs et de minimiser les potentiels effets négatifs.

L’événement fait suite aux Premières rencontres de la vape en France, qui ont eu lieu à la maison de la Chimie en octobre 2015, organisées par la Fivape et l’Aiduce. On peut aussi citer la Journée européenne de la cigarette électronique organisée le 6 novembre 2015 à Toulouse par l’Aiduce, la Fivape et Tabac et Libertés.

Son ambition ? Devenir l’équivalent du Ecig Summit, le sommet de la vape anglais qui a eu lieu en novembre 2013. Cette rencontre a permis de révolutionner l’approche du vaporisateur personnel, en le considérant comme un véritable allié de la réduction des risques des maladies liées au tabac. Et pourquoi pas influencer la mise en application de la TPD européenne en France, le 20 mai.

Actuellement, les sommes récoltées atteignent 10 337 euros donnés par 424 participants, soit 24,37 euros. Il est encore temps de donner, la collecte se poursuit jusqu’au 1er avril.

« Nous allons voir ce que nous allons faire de l’excédent récolté. Comme ce sont des dons très majoritairement faits par des consommateurs, nous allons aider l’Aiduce » a expliqué Jacques Le Houezec. « Leurs statuts ne nous permettent pas de leur verser de dons, mais nous discutons avec Brice Lepoutre, leur président, afin de voir comment nous pouvons les aider. Ça peut se traduire par l’impression de brochures par exemple. »

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