Ghyslain Armand à gauche et Phlippe Presles à droite, lors du salon Vapexpo de Bordeaux en mars 2014.

Ghyslain Armand à gauche et Phlippe PRESLES à droite, lors du salon Vapexpo de Bordeaux en mars 2014.

Depuis quelque temps, les medias mènent une bataille acharnée contre les cigarettes électroniques. Dans un article publié le 23 mars dernier par le New York Times où il est question du nombre d’appels aux centres antipoisons américains, des chiffres alarmants ont été divulgués : soit 1351 cas d’intoxication avec des e-liquides en 2013 dont plus de la moitié concernant des enfants âgés entre 0-5 ans.

La presse internationale s’est empressée de propager l’article partout dans le monde sans pour autant prendre la peine de vérifier si ce dernier rapportait la réalité. Quelques jours plus tard la FDA annonçait être sur le point de sortir une nouvelle loi qui allait encadrer le commerce du vaporisateur aux États-Unis.

Philippe Presles, médecin tabacologue fervent défenseur du vaporisateur personnel, nous explique dans un article publié le 4 mars 2014 pourquoi l’information doit être grandement relativisée.

L’interview d’un toxicologue américain dans cet article du quotidien New Yorkais, qui affirme qu’une seule cuillère à café de e-liquide peut provoquer la mort d’un adulte a eu pour effet d’augmenter le sentiment de panique et de répulsion que commence à éprouver la population face aux cigarettes électroniques.

Et pourtant, ces chiffres devraient plutôt avoir pour effet d’apaiser les gens car, bien que le nombre de e-liquides mis en circulation ne cesse d’augmenter de jour en jour, pour le moment aucune mort par intoxication n’a été signalée. De plus, les appels concernant les intoxications à l’e-liquide ne représentent que 0,06 % des cas d’intoxication répertoriés chaque année aux Etats Unis. Des 1351 appels aux centres antipoisons américains répertoriés en 2013, 365 cas concernaient des hospitalisations mineures (pas graves).

Emballages de médicaments : des morts par centaines chaque année

Si nous observons de prés les chiffres des cas d’intoxication générés par d’autres produits, Philippe Presles nous fait remarquer qu’il faut relativiser le risque par rapport aux cigarettes électroniques.

En 2011, il y a eu 2.334.004 appels aux centres antipoisons aux États-Unis. 46,94% des cas concernés des enfants de moins de 5 ans. 715.544 cas d’empoisonnement aux médicaments dont les plus fréquents étaient le fait d’analgésiques (11,7 %). 8% des cas par des produits cosmétiques, 7% pour des cas de produits ménagers et 6,1% pour des cas d’anxiolytiques.

Le nombre de décès provoqué par l’intoxication aux médicaments s’élève à 1.995 cas, dont seulement 1% pour des enfants. Ils sont, et de bien loin la première cause de décès par empoisonnement. Les chiffres que Philippe Presles rapportent dans son article indiquent le nombre de morts provoqués par les médicaments :

Médicaments analgésiques :

  • Paracétamol : 276
  • Morphine et Fentalyl : 158
  • Méthadone : 134
  • Tébaïne : 120
  • Aspirine : 39
  • Tramadol : 24
  • Antidépresseurs : 148
  • Anxiolytiques : 111

Médicaments cardiovasculaires : 128

Selon Presles la plupart des cas d’empoisonnement par médicaments sont dus à l’inefficacité des emballages de ces derniers. En effet, ils sont faciles à ouvrir et donc on peut les ingurgiter par accident ou bien les enfants peuvent très facilement y avoir accès. Ce qui n’est pas le cas des e-liquides car ils sont équipés de bouchons de sécurités très pratiques et efficaces.

Le 3 avril 2014, le CDC américain (Centers for Disease Control and Prevention) a également publié les mêmes chiffres que ceux du New York Times en ajoutant juste qu’entre septembre 2010 et février 2014 2405 cas d’expositions aux cigarettes électroniques avaient été signalés.

Les conclusions qu’on peut donc tirer après avoir pris connaissance de cet article sont que : les e-cigarettes sont beaucoup moins dangereuses que les médias veulent bien le faire croire ; l’industrie du tabac est sans nul doute derrière toute cette escouade anti-e-cigarette et n’hésite pas à employer les grands moyens pour faire baisser sa crédibilité ; enfin, la santé publique se contente de propager les informations médiatisées sans pour autant prendre la peine de les vérifier.

Pour Presles on peut sans peine affirmer que tous ceux-la (les medias, l’industrie du tabac et la santé publique) se sont engagés dans une lutte sans merci contre la cigarette électronique. Une lutte injuste selon lui car, grâce à cette dernière, le taux de fumeurs dans le monde occidental a baissé et de beaucoup en 2013.


Source : http://www.toslog.com/philippepresles/9340/blogs/PHILIPPE-PRESLES-E-LIQUIDES-STOP-A-LA-DESINFORMATION-

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