Joseph G. Allen, professeur assistant à l’Université d’Harvard, a profité d’une tribune dans le New York Times pour stigmatiser la vapoteuse. Selon lui, les “utilisateurs de cigarette électronique doivent être informés des risques d’inhaler des substances chimiques”.

Pour commencer, il pointe du doigt l’étude parue dans le New England Journal of Medicine en 2015, dans laquelle ses auteurs rapportaient la formation de hauts niveaux de formaldéhyde durant le vapotage. Les défenseurs de la vape indiquaient que les conditions de vapotage reproduites par les chercheurs n’étaient pas représentatives des conditions habituelles que connaissent les utilisateurs d’e-cigarettes.

Le professeur évoluant à Harvard révèle qu’il est lui-même à l’origine d’une étude publiée dans la revue Environmental Science and Technology. Dans des conditions normales, le formaldéhyde généré par une vapoteuse est susceptible de dépasser les plafonds définis par les autorités sanitaires.

Joseph G. Allen évoque aussi la présence de Diacétyle dans ¾ des vapoteuses testées, qui serait sans danger quand elle se trouve dans l’alimentation mais pourrait être nocive en cas d’inhalation.

Par ailleurs, des fabricants auraient développé des appareils dans lesquels on ne trouve pas ce composé, mais on distinguerait dans la moitié des modèles testés une substance similaire, l’acetylpropionyl, un autre composé polémique. Le contributeur du New York Times appel les autorités à faire inscrire sur les cigarettes électroniques des avertissements concernant ces produits chimiques.

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