Andrew Chang explique que ces dispositifs sont déjà fabriqués dans ces pays et qu’ils sont proposés à des tarifs attractifs et que les populations sont informées de leur existence. L’autre chercheur à avoir donné son opinion sur ce sujet est Michele Barry, qui a co-écrit avec Chang un commentaire sur les vapoteuses le 18 aout dernier dans le Journal of the American Medical Association.
Une étude menée par l’International Tobacco Control a révélé que 35% des Brésiliens connaissaient ou avaient déjà essayé une cigarette électronique. Ce pourcentage s’élève à 34% au Mexique et 62% en Thaïlande. En revanche, ces produits sont très peu connus dans les régions les plus pauvres du monde, comme dans certains pays d’Afrique ou d’Asie.
Andrew Chang craint néanmoins que les cigarettes électroniques soient un moyen de recruter de prochains fumeurs dans les nations en développement. Chang et Barry demandent par conséquent aux gouvernements d’encadrer ces dispositifs par voie pharmaceutique. Ils encouragent même les organisations non gouvernementales comme Gates Foundation et Bloomberg Initiative to Reduce Tobacco Use à soutenir un projet de régulation.