Arnaud Dumas de Rauly, président de la FIVAPE.

Arnaud Dumas de Rauly, président de la FIVAPE.

Nous en faisons écho un peu tard mais la FIVAPE a exprimé via un communiqué de presse son indignation quant à la dépêche AFP relayée en fin de semaine dernière au sujet de l’e-cigarette et de l’étude japonaise. L’agence a affirmé que la cigarette électronique était parfois plus cancérigène que le tabac, des propos qui n’ont pu qu’alarmer le grand public et les autres médias dés leur parution.

La Fédération interprofessionnelle de la vape a souhaité rétablir la vérité en expliquant que l’étude japonaise évoquée par l’AFP n’a jamais démontré le caractère “plus nocif de la vapeur par rapport à la fumée du tabac“. Le docteur Konstantinos Farsalinos, qui a contribué à la rédaction de cette étude de façon externe, précise que les cigarettes électroniques “exposent leurs utilisateurs à des niveaux de formaldéhyde de 6 à 50 fois plus faibles que ceux présent dans le tabac.” Il s’agit donc pour la FIVAPE d’une erreur grossière voire d’une volonté délibérée de nuire une nouvelle fois au dispositif de réduction des risques.

La FIVAPE en profite pour rajouter que la vapeur des cigarettes électroniques ne contient absolument pas de monoxyde de carbone, l’une des principales substances à l’origine du développement des maladies liées au tabac. La Fédération rappelle par ailleurs qu’un travail est actuellement mené pour établir des normes XP en janvier prochain, celles-ci doivent permettre d’assurer la commercialisation de produits de qualité à destination des consommateurs.

Les vapoteurs, les médias et les scientifiques doivent s’informer et échanger sur la cigarette électronique de “manière indépendante” selon la fédération. Ces acteurs et les représentants de vapoteurs pourront ainsi travailler sereinement à “l’amélioration des connaissances” de cette innovation.


Via FIVAPE

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