L’Argentine et Taïwan viennent de s’ajouter à une liste qui s’allonge des pays qui pratiquent la prohibition du vapotage. On y trouve déjà le Brésil, l’Inde, le Japon, la Thaïlande, le Mexique…
Point commun de tous ces pays ?
Le point commun de tous ces pays ? Aucun n’a prohibé la cigarette classique, celle qui se fume, qui rend malade et qui tue un de ses consommateurs sur deux.
Ne pas interdire, mais ralentir
Aux USA, la Food and Drug Administration (FDA) a refusé de nombreuses autorisations pour des produits du vapotage. Les très rares élues sont des marques de l’industrie du tabac. Pourtant, des milliers de marques de cigarettes sont autorisées. Des organisations antitabac font également beaucoup de communication pour dénigrer le vapotage.
Le Dieu OMS
L’OMS non plus ne réclame pas l’interdiction totale de fumer ni même de vendre des cigarettes, pourtant la Convention cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) n’aime pas le vapotage, elle félicite régulièrement les pays prohibitionnistes et elle envisage d’imposer toutes les mesures les plus restrictives et décourageantes. On refait la liste : interdiction des arômes, limitation des matériels, taxes…
L’OMS c’est Dieu. Si l’OMS le dit, alors c’est le bien, la vérité suprême et divine. On se demande pourquoi l’OMS prend de telles positions alors que la réduction des risques est inscrite dans l’article premier de la charte fondatrice de la CCLAT ? Y a-t-il au sein de la convention antitabac des “parties” qui détiennent le business du tabac dans leurs pays, parmi lesquels on retrouverait justement ceux qui interdisent le vapotage ?
Maintenir le tabagisme ?
Si une instruction avait été donnée pour exterminer au plus vite le vapotage, le meilleur ennemi de la fumée, tout est fait aujourd’hui pour y parvenir. Est-ce que les pouvoirs publics, les instances de santé et les décideurs sont idiots, ou y a-t-il vraiment une volonté de nuire aux personnes qui fument et à la santé publique ? Prolongeons la question : qui donc a intérêt à tout faire pour maintenir le fléau sanitaire et social du tabagisme ?
Les précédents avis de Sébastien Béziau