Le dry burn consiste à faire chauffer "à sec" une résistance.

Le dry burn consiste à faire chauffer “à sec” une résistance.

Les adeptes des atomiseurs reconstructibles ont écouté avec attention les propos tenus par le cardiologue Konstantinos Farsalinos lors d’une récente émission de la web radio britannique RY4 Radio.

Le chercheur grec, dont les nombreux travaux sur l’e-cigarette le place probablement parmi les personnes les plus compétentes sur les questions de santé liées à la vape, a mis en garde les utilisateurs sur le risque de faire chauffer à vide (dry burn) une résistance (coil) durant sa mise en place ou son nettoyage.

La technique du dry burn est couramment utilisée pour nettoyer une résistance encrassée mais également pour modeler les spires d’une résistance dans le cadre par exemple de montages en micro coil.

Voici les propos de Konstantinos Farsalinos :

“Je veux conseiller, non seulement aux vapoteurs mais aussi aux reviewers : ne faites pas rougir le coil. C’est l’une des pires pratiques : faire rougir le coil dans le but de serrer les spires ou de vérifier si la chauffe est uniforme. C’est désastreux. Car quand on chauffe le métal jusqu’au rouge, on détruit les liens entre les molécules du métal, facilitant ainsi grandement l’émission de métal dans la vapeur. C’est la pire chose que vous puissiez faire.

[…] “Il suffit d’une seule fois pour détruire la structure moléculaire du métal.” […] “Si vous voulez nettoyer le coil, utilisez de l’eau ou de l’alcool. Même de l’acétone, pourvu que vous le nettoyiez à l’eau.”

Konstantinos Farsalinos a publié ce mois-ci une étude relativisant le risque lié aux émissions de métaux dans la vapeur des cigarettes électroniques.


Mise à jour : Retrouvez l’ensemble de l’intervention de Konstantinos Farsalinos traduite en français sur le forum ecigarette.


Traduction Claire Dixsaut, via Vap’You et Vapor gate.

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