Farsalinos fait appel aux professionnels pour financer ses nouvelles recherches sur la température d’évaporation. Le but est d’arriver à identifier quelles sont les meilleures conditions pour minimiser les risques de production d’aldéhydes et orienter ainsi les futurs développements techniques.
Vers une optimisation de la réduction des risques
“C’est probablement le champ de recherche le plus excitant dans le monde de l’e-cigarette” explique Farsalinos sur la page dédiée au financement. “Ces travaux vont fournir des informations très utiles pour les scientifiques et le législateur, mais aussi pour les consommateurs qui vont pouvoir être informés sur les meilleures méthodes d’utilisation sans pour autant devoir sacrifier leur plaisir. L’évaluation de la température est l’un des facteurs les plus cruciaux pour déterminer la sécurité de l’e-cigarette et les avancées dans ce domaine vont pouvoir aider à réduire encore plus les risques résiduels déjà identifiés.”
Les buts principaux de cette recherche :
- Mesurer les températures d’évaporation dans des conditions variées (niveaux des watts et durée des bouffées)
- Déterminer des schémas comportementaux (fréquence et durée des bouffées) qui pourrait ainsi réduire la charge thermique tout en maintenant le niveau de plaisir et la production de vapeur.
- Déterminer la production éventuelle de toxines en rapport avec la température d’évaporation.
- Déterminer le développement des conditions de “bouffées sèches” (dry hit) et comprendre comment la température est altérée dans ces conditions.
- Evaluer l’ensemble de ces éléments dans des conditions techniques différentes (types de résistances et mèches).
Farsalinos donne beaucoup d’explications sur l’environnement dans lequel s’inscrit cette nouvelle recherche et souligne notamment quelques points importants.
“Nous pensons que c’est une erreur cruciale d’étudier la vapeur à des puissances élevées (watts) tout en conservant la même durée de bouffées appliquée pour des niveaux de puissance inférieurs. Cela ne représente pas des conditions réelles d’utilisation.” [ndlr : allusion à l’étude de Gonievicz.]
“Il pourrait être préférable de vaper à des puissances élevées avec des durées de bouffées courtes que de procéder à des bouffées plus longues sur des puissances moins élevées”.
“Cette recherche va mettre en évidence les erreurs commises par d’autres études qui ont pu observer une production de toxines, en s’assurant que les mesures seront effectuées dans des conditions réelles, et en évitant les surchauffes (facilement détectables par l’utilisateur).”
Le chercheur et son équipe espèrent récolter 72 000 dollars US pour mener à bien leurs travaux. Vous avez jusqu’au 7 décembre 2014 pour apporter votre pierre à l’édifice. Parmi les plus importantes participations on notera par exemple les contributions de Sun Vapers, The Smokers’ Angel ou encore Phil Busardo.
Le financement participatif est aussi ouvert aux particuliers.