La conférence de presse pour la présentation des premières normes s'est tenue ce matin à Saint-Denis.

La conférence de presse pour la présentation des premières normes s’est tenue ce matin à Saint-Denis.

Les premières normes d’application volontaire sur la cigarette électronique et les e-liquides ont été présentées ce jeudi 2 avril par l’AFNOR, l’association française de normalisation. Il s’agit de documents techniques que le fabricant, fournisseur ou laboratoire choisira ou non de respecter dans le cadre de son activité professionnelle. Ce socle de recommandations vise à rassurer le consommateur, favoriser les bonnes pratiques professionnelles et soutenir le développement du marché de la vape en France.

Renforcer la qualité et la sécurité des produits

Les deux premières normes : XP D90-300-1 et Xp D90-300-2

Les deux premiers noms de code à retenir sont XP D90-300-1 et XP D90-300-2. La première norme s’intéresse au matériel et plus précisément aux risques de surchauffe des atomiseurs alors que la seconde définit entre autres “une liste de produits, soit autorisés, soit interdits, ainsi que des exigences à propos de son contenant” explique l’AFNOR.

Ces normes s’inscrivent dans une logique de transposition de la Directive européenne que le gouvernement français est en train de réaliser. Les professionnels tentent ainsi d’anticiper les exigences fixées par l’Union européenne quant à la qualité et la sécurité des produits de la vape.

Initiés par l’Institut National de la Consommation (INC) et sous l’égide de l’AFNOR pour la coordination des travaux, c’est le professeur Bertrand Dautzenberg qui a présidé cette commission de normalisation. Le pneumologue félicite tous les acteurs engagés qui ont réussi en dix mois à écrire et obtenir un “consensus” et tenir un planning qu’il semblait “fou de réaliser” dans un délai si court.

La vape : Un espoir de santé publique que le gouvernement peine toujours à entendre

Bertrand Dautzenberg semble ainsi être satisfait de ces premières normes et indique dans un communiqué de presse qu’elles “conduiront à voir disparaitre les produits mal fabriqués et réduire les utilisations inadaptées” avant de rajouter qu’elles vont pouvoir faciliter “l’utilisation de ces produits pour la sortie massive du tabagisme”, première cause de décès prématuré dans le monde. Une phrase choc que les députés français semblent toujours avoir du mal à entendre. Ces derniers débattront très probablement aujourd’hui des derniers amendements concernant le sort de l’e-cigarette dans le projet de loi Santé.

Les premiers aperçus des documents relatifs aux normes d’application volontaire


Avec la collaboration de Nathalie Dunand et Christine Gerondeau, envoyées spéciales pour Ma-cigarette.fr

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