Une équipe de chercheurs de l’Université de Californie de San Francisco vient de rendre publics les résultats d’une étude sur l’absorption des principaux composants de la vapeur émise avec les cigarettes électroniques.

Une nouvelle remise en question du vapotage passif

vapoter-lieux-publics

Une étude américaine précise la nature du vapotage passif

L’objectif des scientifiques était de mesurer chez l’utilisateur d’e-cigarette d’une part la rétention de la nicotine, du propylène glycol (PG) et de le glycérine végétale (VG) et d’autre part de caractériser la pharmacocinétique de la nicotine.

Sur la base de leurs expérimentations, ils ont pu faire les observations suivantes :

  • 94% de la nicotine inhalée est retenue par le vapoteur, autrement dit 6% de la quantité de nicotine aspirée est restituée dans l’air ambiant ;
  • 92% du propylène glycol (PG) et 89% de la glycérine Végétale (VG) sont retenus par l’utilisateur du vaporisateur.

L’e-cigarette peut offrir des niveaux de nicotine comparables ou supérieurs à ce que délivre une cigarette traditionnelle, concluent les chercheurs. Néanmoins, la concentration de nicotine dans le sang des vapoteurs expérimentés semble être généralement plus faible que ce que l’observe avec la cigarette de tabac.

Pour Jacques Le Houezec, cette étude confirme que le vapotage passif n’existe pas. Le pharmacologue français estime ainsi que l’interdiction de vaper dans les lieux publics n’est pas justifiée. Une position récemment défendue par Linda Bauld et John Britton devant le Welsh Health and Social Care Committee (Comité gallois des affaires sociales et de la santé). “Le vaporisateur est bien efficace pour délivrer de la nicotine, donc pour aider les fumeurs à arrêter de fumer” conclut Jacques Le Houezec.

Mise à jour 8/10/2015 à 20h40

Jacques Le Houezec présente en détail et explique sur son blog les conditions de réalisation et les résultats  de cette étude.

Annonce