Une nouvelle étude [1] publiée il y a quelques semaines dans le journal Nicotine and Tobacco Research s’est intéressée à la présence de certaines substances dans les urines de vapoteurs et de fumeurs. Une réduction des risques significative aurait été observée pour les utilisateurs de cigarettes électroniques.

Méthodes

etude-urine-vapoteurVingt-huit utilisateurs de cigarettes électroniques qui n’avaient touché aucune cigarette de tabac depuis au moins deux mois ont soumis des échantillons d’urine qui ont été analysés par méthodes validées afin de détecter la présence de substances toxiques et de métabolites cancérigènes dont du 1-hydroxypyrène (1-HOP), 4-(méthylnitrosamine)- 1-(3-pyridil)-1-butanol et ses glucuronides (total NNAL), de l’acide 3-hydroxypropylmercapturique (3-HPMA), de l’acide 2-hydroxypropylmercapturique (2-HPMA), de l’acide 3-hydroxy-1-méthylpropylmercapturique (HMPMA), de l’acide S-phénylmercapturique (SPMA), de la nicotine, et de la cotinine. Les niveaux de ces substances furent comparés à ceux relevés chez les fumeurs de tabac dans trois études précédentes.

Résultats

Les taux de 1-HOP, total NNAL, 3-HPMA, 2-HPMA, HMPMA, et SPMA étaient nettement inférieurs dans l’urine des vapoteurs que dans celle des fumeurs de tabac. Les taux de nicotine et de cotinine étaient également nettement inférieurs chez les utilisateurs de cigarettes électroniques que chez les fumeurs de tabac dans une étude, mais pas dans une autre.

Conclusion

En ce qui concerne les composés analysés dans cette étude, les cigarettes électroniques ont un profil toxicologique plus favorable que les cigarettes de tabac.


[1] Evaluation of Toxicant and Carcinogen Metabolites in the Urine of e-Cigarette Users Versus Cigarette Smokers – Nicotine Tob Res (2014)
doi: 10.1093/ntr/ntu218

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