La tolérance britannique pour les produits de la vape pourrait commencer à s’évaporer. A l’opposé des positions des politiques et de l’agence de santé publique, l’agence en charge de la réglementation des médicament projette de durcir les règles de notification.
La promesse d’une la TPD “à l’italienne” oubliée ?
En dépit de la promesse du ministre de la santé d’ une application souple de la directive tabac européenne, la Medicines & Healthcare products Regulatory Agency (MHRA) souhaite durcir les règles de notification des produits de la vape.
L’agence chargée de l’application de la directive tabac européenne aurait ainsi dans le collimateur deux failles dont profitent fabricants et consommateurs au Royaume-Uni et la ferme intention d’y pallier.
Pour contourner la règle de limite de contenance des réservoirs à 2 ml, certains fabricants ajoutent un réservoir de plus grande capacité dans le kit, d’autres montent une résistance d’un volume de 2 ml, l’atomiseur se métamorphosant en un réservoir de 4 ml quand il est doté d’une résistance classique. À partir de maintenant, tout composant modifiant la capacité du réservoir devra être notifié séparément et devrait logiquement être rejeté immédiatement.
La MHRA serait également agacée de la vente de liquides sans nicotine distribuées avec un “booster” ou “shot”, un flacon de e-liquide dosé à 20mg/ml.
Pendant ce temps au parlement britannique…
La semaine dernière, au cours d’une discussion sur la lutte contre le tabagisme, le député travailliste Kevin Barron a été interpellé au parlement. On lui a demandé s’il savait que la mise en oeuvre de la TPD rendrait plus difficile l’accès aux cigarettes électroniques. Il a rappelé qu’elles étaient 95% moins dangereuses que le tabac et qu’elles s’inscriraient dans le nouveau plan de lutte contre le tabagisme.
Au cours de la discussion, il a été souligné que le vapotage est également une question de justice sociale, car de nombreuses personnes à faible revenu fument et que les produits de la vape sont beaucoup moins chers.