Konstantinos Farsalinos avait mis en évidence il y a un an la présence de composés chimiques dangereux à l’inhalation dans de nombreux e-liquides. Cette situation était facilement évitable selon lui avec des mesures simples. Un an plus tard, Vaporshark joue la transparence et fait tester tous les liquides présents à son catalogue.

Treize fabricants semblent avoir éliminé diacétyle et acétyl propionyle de leurs e-liquides

vaporshark

Dans aucun des e-liquides de la mrque Vaporshark ni diacétyle ni acétyl propionyle n’ont été détectés

VaporShark, vendeur et fabricant de cigarettes électroniques et de e-liquides a mandaté un laboratoire indépendant pour mesurer les taux de diacétyle et d’acétyl propionyle des 252 e-liquides actuellement à son catalogue. Ces deux composés chimiques sont reconnus dangereux pour la santé en cas d’inhalation.  Une étude du Dr Farsalinos l’année dernière avait attiré l’attention des consommateurs et des professionnels sur la présence évitable de ces susbstances dans les e-liquides.

L’internaute qui aujourd’hui consulte la page d’un e-liquide sur le site de Vaporshark peut désormais connaître les quantités en présence dans le produit et accéder à la fiche d’analyse établie par le laboratoire.

Les e-liquides ont été étudiés et les résultats classés selon les protocoles définis par l’Electronic Cigarette Trade Association of Canada (ECTA).  54 e-liquides dépassent les limites admises pour l’acétyl propionyle (AP), 1 seul pour le diacétyle (DA). Globalement un peu plus de 20% des liquides dépassent les limites fixées par l’organisation professionnelle et pour 13 marques sur les 42 impliquées aucun e-liquide ne contient (ou en quantité acceptable) ces substances.

Certains fabricants ont manifestement pris en compte les recommandations du Dr Farsalinos qui déclarait l’an passé qu’avec des mesures  appropriées ces risques pouvaient être évités, les résultats publiés par Vaporshark risquent de mettre la pression sur ceux qui n’ont pas encore pris ces dispositions et accélérer la mise en oeuvre des bonnes pratiques.

Pour mémoire, le docteur Konstantinos Farsalinos et son équipe avait recherché dans une centaine d’e-liquides la présence de diacétyle et d’acétyl propionyle. Ces susbstances avaient été détectées dans plus de 74% des e-liquides testés, le plus souvent du diacétyle, particulièrement dans les saveurs sucrées, à des niveaux plus élevés que les limites de sécurité les plus strictes, mais significativement plus faibles par rapport au tabagisme.

En France, si on a pu entendre parler de distributeurs qui auraient fait analyser certains e-liquides, aucune campagne de test systématique n’a été publiée pour l’instant.

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