Déjà classée comme produit du tabac, le gouvernement de Corée du Sud souhaite durcir davantage l’encadrement de la cigarette électronique qui n’a cessé de gagner en popularité ces derniers mois.

Interdiction de la publicité et plus de transparence sur la composition des produits

La Corée du Sud, plus stricte sur la cigarette électronique.

La Corée du Sud, plus stricte sur la cigarette électronique.

Dans un pays où la part des fumeurs chez les hommes s’élève à 48%, les mesures anti-tabac sud-coréennes se sont considérablement durcies depuis le début de l’année avec l’augmentation de 80% du prix des cigarettes et la généralisation de l’interdiction de fumer dans tous les bars et restaurants du pays. Ces mesures ont certainement contribué à la popularité de la cigarette électronique qui n’a cessé de se développer ces derniers mois.

Le ministre des Finances coréen Choi Kyung-hwan a annoncé mercredi dernier que son gouvernement était en faveur d’un encadrement plus strict des dispositifs de vapotage, actuellement classés comme produit du tabac. Le ministre souhaite l’instauration de mesures globales avec la coopération des autres ministères et a informé les parlementaires qu’il présentera prochainement un projet de loi pour interdire la publicité pour les e-cigarettes et la vente de “mélanges aléatoires de nicotine”.

Choi Kyung-hwan a expliqué qu’un certain nombre de risques liés à l’utilisation du dispositif ont été signalés, et déplorait qu’à ce jour les fabricants n’étaient pas tenus de révéler la composition de leurs produits.

Dans de nombreux commerces des publicités pour les cigarettes électroniques sont affichées à l’extérieur des boutiques alors que la législation n’autorise cette pratique qu’à l’intérieur des magasins. Par ailleurs, certains fumeurs (sic) élaborent eux mêmes leurs propres e-liquides à moindre coût en se procurant séparément les bases nicotinées et les arômes.

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