C’est l’article du vendredi. Il est drôle. Il va vous faire rire. Il va vous faire oublier le coronavirus et vous faire faire des petites cœurs et des petites licornes avec la vapeur de votre atomiseur. Youpi. Désopilons.
My heart will go on
Comment voulez-vous parler d’autre chose que de coronavirus, même un vendredi ? Je veux taper sur les hipsters, mais ils doivent raser leurs barbes à cause du Covid-19. Me moquer des geeks qui attendent des livraisons de matériel hypé ? Ben il n’y en a plus (de livraisons, pas de geeks… Pour le moment) à cause du Covid-19.
A la rigueur, il y aurait un truc à faire à propos de la ruée sur le papier essuie-tout consécutive à la pénurie de papier-toilette. J’oserais même un jeu de mot douteux en disant que les vapoteurs sont dans la m****. Mais c’est à peu près tout.
Et puis, j’en ai un peu marre, du coronavirus, pas vous ? Je l’attend, torse nu sur ma terrasse, sous le crachin glacé de la fin de l’hiver Breton, après avoir survécu à la grippe aviaire, la fièvre porcine, à la vache folle et à la carrière de Céline Dion. Laquelle Céline Dion a fait un communiqué de presse pour dire qu’elle avait un rhume. Des gens meurent, les pays sont verrouillés, l’économie s’effondre, et elle se sent obligée de dire « sinon, moi, j’ai éternué ».
Il nous aura vraiment tout fait, ce coronavirus.
Enfin, on a quand même du pot que le Covid-19 ne soit pas traité comme la vape. Sinon, en gros, le gouvernement ferait comme si il n’existe pas pendant plusieurs années, avant de décréter qu’il faut le taxer. Bon, d’accord, elle était facile.
Mais n’empêche, si on trouve un moyen de réduire les risques du coronavirus, est-ce qu’il sera autorisé ? Parce que si j’ai bien tout compris, il faut attendre des études à long terme sur les effets nocifs potentiels des réducteurs de risques, c’est bien ça ? Donc pas de traitement avant au moins vingt ans ?
Non ? Ah, bon, c’est curieux, je croyais. Parce qu’avec la vape, qui est une forme de réduction des risques du tabagisme, c’est pourtant le discours qu’on nous tient depuis dix ans. Et pour l’instant, dans la compétition du « c’est moi qui tue le plus de gens », le tabac est encore très largement en tête.
Ah, on me fait signe que les rassemblements de plus de cent lecteurs sont interdits. Je m’en vais donc arrêter ici cet article, et essayez de le lire les uns après les autres, en vous tenant à un mètre d’écart. Prenez soin de vous, et bonne chance.