Vous êtes ici : Vaping Post » Etudes sur la cigarette électronique » Bernd Mayer critique l’étude sur les souris

Bernd Mayer critique l’étude sur les souris

    Annonce
Pour Bernd Mayer les effets anti-inflammatoires associés à une immunosuppression légère chez la souris et le rat sont connus depuis des dizaines d’années.

Pour Bernd Mayer les effets anti-inflammatoires associés à une immunosuppression légère chez la souris et le rat sont connus depuis des dizaines d’années.

Bernd Mayer revient sur l’étude publiée la semaine dernière selon laquelle la vapeur de cigarettes électroniques altérerait les défenses immunitaires chez les souris. Elle concluait que la consommation de cigarettes électroniques pourrait compromettre les réponses immunitaires chez l’homme.

Pour Bernd Mayer, personne ne se serait intéressé à cette étude si les auteurs avaient parlé de «nicotine» plutôt que de “cigarette électronique”. Il explique que les effets anti-inflammatoires associés à une immunosuppression légère chez la souris et le rat sont connus depuis des dizaines d’années.

Le scientifique souligne également que la fonction immunitaire des souris et des rats n’est pas un modèle adapté pour l’homme. C’est d’ailleurs un problème bien connu des immunologistes impliqués dans le développement de médicaments. Il souligne l’absence de preuves permettant d’affirmer que les traitements par substitut nicotinique altèrent les fonctions immunitaire chez l’homme.

Il n’y a pas raison pour lui de s’inquiéter sur l’hypothèse qu’une consommation de nicotine pourrait provoquer une suppression immunitaire significative. Que ce soit en prenant des médicaments ou en inhalant de la vapeur d’e-cigarette.

Bernd Mayer est le scientifique toxicologue autrichien qui a remis en cause les valeurs des doses létales de nicotine. Établies au XIXème siècle, ces doses auraient été largement sous estimées selon le toxicologue.

4 réponses à “Bernd Mayer critique l’étude sur les souris”

  1. Soys dit :

    “Bernd Mayer est le scientifique toxicologue autrichien qui a remis en
    cause les valeurs des doses létales de nicotine. Établies au XIXème
    siècle, ces doses auraient été largement sous estimées selon le
    toxicologue.” heu ce ne serait pas l’inverse? le taux létal de nicotine serait surestimé quand il a été établi au XIXème siècle, si j’ai bien tout suivi, jusqu’il y a peu, on estimait la nicotine comme hyper dangereuse, alors que le taux létal serait équivalent à la théine ou à la caféine?

    • Ma Cigarette dit :

      Bonjour, les doses suggérées à cette époque (entre 30 à 60 mg en moyenne pour un adulte) sont inférieures à celles proposées aujourd’hui par ce toxicologue (entre 500 mg et 1000 mg). Ainsi dans cette perspective les doses de l’époque ont bel et bien été sous estimées.

      • hein dit :

        bien que je comprenne e que tu veux dire dans ton commentaire,

        le texte est un peu ambigu, puisqu’on a l’impression que c’est la capacité létale de la dose qui a été sous estimé.

    • Ben X dit :

      Dose sous estimée (quantitativement) ou potentiel létal surestimé (qualitativement), c’est la même chose, une autre façon de le dire. Et ces anciens chiffres de 50-60mg (pour un adulte) étaient justement une très vieille extrapolation se basant sur les rats/souris : preuve que la souris sur ce sujet n’est pas représentative pour l’homme.