Le géant du tabac, British American Tobacco, annonce doubler le nombre de pays où il vend des cigarettes électroniques en 2017.
“Ce n’est que le début”
British American Tobacco (BAT) souhaite doubler le nombre de pays où il distribue des cigarettes électroniques en 2017 et continuer ainsi l’année suivante. “Et ce n’est que le début” à en croire Kingsley Wheaton, le responsable des produits de nouvelle génération chez le producteur de Dunhill et Lucky Strike.
BAT et Philip Morris ont été les premiers industriels du tabac à investir dans les cigarettes électroniques. Plus tôt dans l’année, BAT a fait l’acquisition de Reynolds American pour un montant de 49,4 milliards de dollars, une opération qui lui permet de renforcer sa position sur le marché de la cigarette électronique.
Avec l’iQOS Philip Morris garde toutefois une avance sur son concurrent sur le marché du tabac chauffé selon Shane MacGuill, responsable de la recherche sur le tabac à Euromonitor International. Mais BAT entend bien rattraper son retard en atteste son investissement à hauteur d’un milliard de dollars dans les produits alternatifs au tabac. Le géant du tabac vient de lancer au Japon la “Glo” concurrente de l’iQos.
Une infime partie des bénéfices des cigarettiers
BAT se targue d’être la plus grande entreprise d’e-cigarettes dans le Monde en dehors des États-Unis avec une présence dans 10 pays, 40% de part de marché en Grande-Bretagne et environ 50% de part de marché en Pologne.
Le succès de Philip Morris est notamment lié à la vente de l’iQos, un dispositif de tabac chauffé, présent actuellement dans 20 pays et bientôt dans 30 marchés d’ici la fin de l’année. Bien que le marché de la vape soit en constante progression à l’échelle mondiale, les revenus qu’il génère ne représentent qu’une infime partie des bénéfices des cigarettiers. Philip Morris a perçu 739 millions de dollars grâce à la vente de ces nouveaux produits, soit moins de 1% de ses revenus totaux.