Barbavape, plus qu’une boutique de vape, c’est une histoire. C’est l’histoire d’un buraliste qui laisse tomber la carotte, mais pas seulement. C’est l’histoire de deux anciens concurrents, mais pas seulement : c’est surtout l’histoire de trois amis qui ont réussi à monter un vrai projet.

Barbavape, un peu d’histoire

Nicolas Butavant

Tout commence par un café, plus précisément celui que Nicolas Butavant va prendre dans un bar tabac. Derrière le comptoir, Cyrille Brossard. Les deux hommes sympathisent et deviennent amis. Depuis 2016, Nicolas a une idée : se former à la vape et ouvrir une boutique. « J’étais bloqué par un CDI qui m’empêchait d’accéder aux formations » raconte Nicolas.

« Discrètement, j’ai fait une étude de marché en faisant mettre de la vape chez mon cafetier/bubu préféré, début 2017 » explique-t-il. « Fin 2017, clairement, on observe qu’il y a un potentiel, et Cyrille a commencé à me présenter à ses clients en tant qu’expert ».

Cyrille précise « A l’époque, Nicolas était un client avant tout, il venait dans le bar avec ses molosses parce que personne d’autre ne les acceptait. Il m’a branché sur la vape, moi j’étais plutôt orienté cigares, ce qui m’a servi par la suite. »

Puis Nicolas est licencié de son travail, ce qu’il attendait « j’ai fait aussitôt la formation CIMVAPE et j’ai ouvert mon propre shop, non loin du tabac de Cyrille ». Les deux amis se retrouvent concurrents, problème ? « Non, nous avions des gammes différentes, mais complémentaires » explique Cyrille « d’ailleurs j’en profite pour remercier D’lice et Toutatis pour leur aide et les longues heures au téléphone en cette période, qui m’ont été d’une grande aide ».

Cyrille Brossard

Et Cyrille va plus loin, en frappant un grand coup « en 2018, on a fait le Mois Sans Tabac, sans tabac. C’est à dire que les rayons étaient vides, on n’a pas vendu de cigarettes, on mettait la vape en avant ». Ce qui a été perçu différemment « les clients ont été chez les confrères, par contre, l’état n’a pas du tout aimé, ce qui nous a valu quelques ennuis, comme passer devant le conseil de discipline des douanes pour un rappel à nos engagements ».

Arrivé à ce stade, Cyrille tranche « j’ai dit à Nicolas que si je vendais le bar, on montait une boutique ensemble. La vente s’est faite en juin 2019, et la boutique a ouvert le 3 octobre de la même année. »

Mais et les anciens collègues buralistes de Cyrille ? « Ils étaient contents, ils ont récupéré des ventes de cigarettes ! » il rit « je pense qu’ils sont persuadés que je suis devenu fou ».

Certifié ou rien 

Une des deux boutiques Barbavape

Mais avant de plonger dans le bain de la vape, Cyrille marque une étape importante « Nico m’a inscrit à la certification Cimvape Amzer Glas de Jacques Le Houezec. Jacques me connaissait un peu, il m’a posé pas mal de questions pour s’assurer de ma motivation. D’après ce que je sais, historiquement, je suis le premier ex-bubu certifié ».

Mais Cyrille n’est pas homme à freiner dans son élan « je suis membre de JNFP et adhérent, je dois d’ailleurs beaucoup à l’association. J’ai poursuivi avec des cours d’addictologie, et depuis octobre je suis patient expert témoins en addictologie (tabagisme). Pour l’avenir, plein de choses a faire, j’essaie de devenir patient expert certifié puis j’aimerais passer un Diplôme Universitaire en addictologie, après ouverture d’un Barbavape bis ».

Arrive sur ces entrefaites le troisième membre de Barbavape « Etienne était client Barbavape Château du Loir, il est passé naturellement, à la demande des clients, derrière le comptoir. Il a été certifié CIMVAPE peu après son embauche, et son travail de fidélisation et service auprès des clients on permis d’ouvrir Barbavape 72400, société dans laquelle il est devenu associé ». (A noter que c’est à la demande d’Etienne que sa photo de figure pas dans l’article).

Les trois amis insistent sur ce qui leur tient particulièrement à cœur  : « Notre société est constituée entièrement de personnes certifiées ».

L’histoire de Barbavape, si on pouvait la résumer, ce serait la rencontre d’un buraliste et d’un rêveur, et se finirait par le succès de trois amis. Un conte de fées ? Oui, mais celui-ci est certifié vrai, et pas seulement. 

 

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