Bertrand Dautzenberg s'est exprimé lors de la journée du LNE consacré à l'e-cigarette.

Bertrand Dautzenberg s’est exprimé lors de la journée du LNE consacré à l’e-cigarette.

Le professeur Bertrand Dautzenberg s’est exprimé une nouvelle fois au sujet du vapotage le 11 décembre dernier, à l’occasion d’une journée dédiée aux risques de l’e-cigarette, organisée par le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE).

On connaissait sa métaphore devenue populaire du vapoteur sur l’autoroute (vapoter c’est rouler à 140km/h au lieu de 130) voici que le pneumologue utilise désormais une autre formule pour tenter de simplifier l’image du profil toxicologique de la cigarette électronique.

C’est au cours de cette journée d’information organisée par le LNE qu’il aurait affirmé qu'”un an de vapotage est moins dangereux qu’un jour de tabac“. Une déclaration très forte qui demeure loin d’être inutile suite aux polémiques récentes soulevées par l’interprétation erronée d’une étude japonaise.

La vapeur émise par les cigarettes électroniques contient 9 à 450 fois moins de substances toxiques. Pour arriver à ce résultat, on parvient à détecter les différents composants “grâce à diverses méthodes de piégeage et de séparation” comme l’explique un ingénieur chimiste au LNE. Selon les protocoles utilisés des substances toxiques sont certes retrouvées dans la vapeur d’e-cigarette, comme le formaldéhyde, l’acétaldéhyde ou encore l’acroléine, mais en quantité très faible et qui confirme toujours le fort pouvoir de réduction des risques que le produit offre en comparaison à la fumée du tabac. Ces quantités varient en fonction de la puissance de chauffe des appareils et sont également influencées par les conditions de vaporisation a-t-on expliqué au LNE.

Le professeur Dautzenberg se dit en faveur du vaporisateur personnel mais attend néanmoins une normalisation des produits. Cela en prend le chemin puisque l’Afnor est actuellement en train de participer à l’élaboration d’une norme expérimentale.


Via Le Monde

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