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La génétique pour expliquer la dépendance à la nicotine ?

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Des scientifiques américains recherchent les possibles raisons génétiques derrière la dépendance à la nicotine.

Des scientifiques américains recherchent les possibles raisons génétiques derrière la dépendance à la nicotine.

Des chercheurs de la Virginia Commonwealth University aux Etats-Unis ont identifié des groupes de variants génétiques qui seraient fréquemment associés à l’addiction à la nicotine.

Selon les spécialistes cette découverte pourrait faciliter la compréhension du mécanisme biologique de la dépendance à la nicotine et permettre de développer des médicaments pour aider les fumeurs à ne plus souffrir de leur dépendance à cette substance.

Les résultats de leurs travaux ont été publiés en août dernier dans le Nicotine & Tobacco Research de l’Université d’Oxford, le journal dédié aux recherches sur le tabac et la nicotine. D’anciennes études avaient déjà repéré trois gènes liés à la dépendance au tabac mais cette fois-ci, le travail dirigé par le Professeur Clark aurait permis d’identifier des groupes de variants génétiques à l’origine de l’addiction.

Selon cette scientifique, la tendance à être dépendant à la nicotine serait probablement causée par de nombreuses variantes qui contribuent chacune dans une certaine mesure à l’addiction. Elle a ajouté que de multiples variantes dans le même gêne sont liées au tabagisme.

Des manières différentes d’appréhender une même réalité

Si intégrer la dimension physique dans le combat de la dépendance au tabac reste l’un des points clés du sevrage, la dimension psychologique et comportementale doit également être considérée selon de nombreux tabacologues.

Mais “la classification par types de dépendance est un modèle qui date” explique le site Stop-tabac.ch dont Jean-François Etter est l’administrateur.

Aujourd’hui, beaucoup de chercheurs pensent que, malgré sa complexité, il ne faut pas chercher à subdiviser la dépendance, car il n’y a pas de règles scientifiques claires pour le faire. Quoi qu’il en soit, on peut passer en revue les types de dépendance, en gardant à l’esprit qu’il s’agit probablement de manières différentes d’appréhender une même réalité.