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Vape et risque d’AVC : non-science et spéculations affirme le Pr Dautzenberg

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L’association Paris Sans Tabac, présidée par le professeur Dautzenberg, réagit à un communiqué de l’American Heart Association selon lequel le vapotage provoquerait des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et ferait courir à ses usagers un risque supérieur d’AVC à celui de la cigarette. 

Nuage de non-science et extrapolations spéculatives

A l’occasion de l’American Stroke Association’s International Stroke conference,  l’American Heart Association a présenté des travaux selon lesquels le vapotage provoquerait des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et ferait courir à ses usagers un risque supérieur d’AVC par rapport à la cigarette.

L’association Paris Sans Tabac, présidée par le professeur Dautzenberg publie ce jour un communiqué de presse pour dénoncer des affirmations non scientifiques et spéculatives.

Le manque d’information sur les conditions de l’étude rend les données “ininterprétables” selon le pneumologue et les conséquences envisagées chez l’homme “relèvent de la pure spéculation“.

Davantage de risques d’AVC avec la vape ? Une conclusion bien hâtive selon M. Siegel

Plus d’AVC ? Les données incomplètes et imprécises de l’étude constituent “un nuage de non-science sur les données disponibles“.

Une baisse de captation du glucose par le cerveau ? Si un certain nombre de données scientifiques l’ont rapportée en présence de nicotine quelle qu’en soit la source (substituts, vape, tabac) il n’en reste pas moins que “la signification clinique n’est en rien démontrée et les extrapolations ne sont que des spéculations

La baisse de la thrombomoduline ? L’effet apparait dans différents modèles (in vitro, animaux), encore une fois quelque soit la source de nicotine. Mais “le risque d’AVC et d’accidents coronariens est principalement lié à la fumée et non à la nicotine“.

S’il encourage les scientifiques à poursuivre les recherches et les non-fumeurs à ne pas utiliser la cigarette électronique , “les données scientifiques disponibles plaident très fortement pour une réduction du risque y compris vasculaire” et insiste “c’est bien la fumée du tabac qui tue la moitié de ses fidèles consommateurs.”

Poussant ses investigations, le président de Paris Sans Tabac fait observer que malgré une recherche approfondie sur la base scientifique Medline il n’a trouvé “sur les 5 dernières années aucun papier scientifique signé par l’auteur cité dans le communiqué de presse années et qu’il est d’après les informations le seul auteur de la présentation“.


Communiqué de presse (pdf)