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Le magazine 60 millions de consommateurs tire à boulets rouges sur la cigarette électronique

    Annonce
Le Parisien a publié hier soir les conclusions alarmantes du magazine 60 millions de consommateurs sur l'e-cigarette

Le Parisien a publié hier soir les conclusions alarmantes du magazine 60 millions de consommateurs sur l’e-cigarette

C’est le journal Le Parisien qui annonce que le nouveau numéro de septembre du magazine 60 millions de consommateurs (service public) contiendrait des informations inédites et surtout alarmantes sur la cigarette électronique.

Coïncidence ou pas, le thème est abordé quelques semaines après la publication sur le même sujet d’un dossier par le magazine concurrent UFC Que Choisir qui mettait notamment en avant le problème d’étiquetage de certains flacons de e-liquide (taux de nicotine non conformes aux étiquettes).

A en lire les gros titres annoncés par Le Parisien, 60 millions de consommateurs ne fait pas dans la dentelle et va je pense créer une certaine panique pour la rentrée. Au menu : des taux de formaldéhyde qui flirtent avec ceux des cigarettes, une eRoll qui produit plus d’acroléine que le vrai tabac fumé, des teneurs en acétaldéhyde (IMAO) non négligeables et pour finir les vendeurs Cigartex et Cigway qui font respirer des métaux lourds à leurs clients.

Avec un tel “teaser”, on est en droit de se demander si le magazine ne va pas arriver indirectement à conforter ses lecteurs fumeurs dans leur habitudes tabagiques.

Connaissant bien le profil des études scientifiques réalisées jusqu’à maintenant et l’importance des protocoles expérimentaux, j’émets personnellement quelques doutes sur ces conclusions au caractère à priori très polémique. Des dizaines d’études se sont déjà attardées à détecter des taux de cancérogènes dans la vapeur de certaines cigarettes électroniques et aucune n’est venue à de telles conclusions. Il ne fait nul doute que de tels résultats vont faire le tour de la communauté scientifique internationale et seront donc soumis aux critiques.

En attendant dire qu’une eRoll produirait de l’acroléine ne fait aucun sens dans la mesure où c’est une substance liée à la glycérine végétale, et donc au e-liquide que l’on met dans l’appareil. Or l’eRoll n’est pas accompagnée de e-liquide, il s’agit d’un coffret de la marque Joyetech qui laisse au consommateur le libre choix du e-liquide qu’il veut mettre dedans.

Des réactions politiques imminentes ?

Avec un article comme celui-ci Le Parisien est en tous cas certain de vendre du papier. Ce qui m’inquiète c’est que ce genre de publication précède très souvent des déclarations politiques. Marisol Touraine ayant déjà utilisé auparavant ce journal pour s’exprimer et le fait que l’information provienne d’un magazine du service public annonce très certainement des réactions politiques imminentes.

Captures d’écran du magazine dans sa version numérique

Voici les trois pages qui concernent ce sujet dans le magazine 60 millions de consommateurs :

Réactions des professionnels

Le CACE intervient ou est intervenu aujourd’hui dans les émissions suivantes :

  • 10h sur Europe 1
  • 12h50 sur RTL
  • 13h sur LCI

17 réponses à “Le magazine 60 millions de consommateurs tire à boulets rouges sur la cigarette électronique”

  1. ClopClop dit :

    On ne peut pas en vouloir à 50 millions de consommateur de faire son travail et de donné ces résultats.d’autant qu’il mettent en avant qu’ils existe des produits bien pourris, et qu’il serait bon de surveiller tout ça. On ne peut qu’être d’accord avec eux.
    Ce qui est saoulant par contre, c’est la manière dont son présenté ces résultats par des journaleux qui manifestement ne savent absolument pas de quoi ils parlent, ils en font une présentation “à charge”

    • Ma Cigarette dit :

      Entièrement d’accord, je pense qu’il faut par contre prendre en compte le contexte politique dans lequel est faite cette étude (le ministère de la santé a déjà fait des rapprochements moraux très serrés avec le tabac) ainsi que les modalités scientifiques de telles recherches. Il s’agirait quand même d’une première mondiale : des taux de toxicité supérieurs au tabac fumé, ce n’est quand même pas rien ! Je ne remets pas en question les compétences de 60 millions conso. mais je trouve que les conclusions véhiculées par Le Parisien sont très grosses et très rapides. J’ai vraiment hâte de voir le détail expérimental de telles études et la critique scientifique qui va en être fait.

    • Yannick Maillou dit :

      je ne suis pas complétement d’accord avec toi, qui sont-ils pour dire que c’est cancérigène ? C’est le titre de l’article quand même. Ils sont responsable de l’emballement médiatique de la journée.

      Qu’ils fassent des études pour dire que les taux de nicotine annoncés sont faux, que la proportion PG/VG annoncé sur les étiquettes est fausses, qu’ils comparent les autonomies des batteries… ok c’est leur rôle.

      Mais qu’ils tirent des conclusions médicales sur des produits que visiblement ils ne connaissent pas est scandaleux. Hors ils ne se gènes pas pour le faire.

  2. mmig dit :

    Voilà ce que j’en pense et ce que j’oppose à leur article :

    Des substances cancérigènes dans les liquides

    Grâce à leur méthode “inédite” : il serait intéressant pour les scientifiques de savoir quelle est cette méthode car à l’heure actuelle, 3 groupes de scientifiques et chercheurs (France – Pr. Dautzenberg, USA et Grèce – Dr. Farsalinos) n’ont pas trouvé de substances cancérigènes ou en tellement petites quantités qu’elles sont inoffensives.

    Je pense que ces tabacologues et chercheurs apprécieront de voir leur travail balayé par une méthode “inédite” par un magazine qui n’a rien de scientifique…

    Des molécules cancérigènes

    Aujourd’hui, il ne se passe plus un mois sans qu’un groupe de chercheurs ne trouvent des substances (et/ou molécules) cancérigènes dans ce que nous ingurgitons quotidiennement dans l’alimentation et/ou les boissons.

    Est-ce pour cela que nous devons arrêter de nous nourrir ?

    A l’évidence non mais nous pouvons nous efforcer de mieux consommer.

    C’est le cas avec la cigarette électronique. Il vaut mieux ingurgiter + de 3000 (trois mille) substances chimiques avec une cigarette traditionnelle ou risquer d’en trouver quelques unes (cela reste à confirmer, comme je le dis au paragraphe précédent) dans l’électronique?

    Pour moi le choix est vite fait.

    Le cas des cigarettes jetables avec cartouches pré-remplies

    Il faut dire que ces cigarettes, délaisser depuis longtemps par les revendeurs spécialisés et nous mêmes vapoteurs, sont vendues majoritairement en pharmacie, bureaux de tabacs et grandes surfaces où il n’y a aucune indication sur la provenance du liquide et ses composantes. Bizarre non ?

    Des métaux lourds, un étiquetage défaillant et pas de sécurité enfants

    Aujourd’hui, il y a énormément de fabricants de liquides, il y a l’embarras du choix et à tous les prix. Chacun doit prendre conscience que tous les fabricants ne consacrent pas le même effort en terme de contrôles, d’analyses et de qualité de produits.

    Les liquides reconnus (je ne citerai pas de marques) sont contrôlés et analysés régulièrement par des laboratoires indépendants, il y a une traçabilité de ce qu’il y a dedans et utilisent de la nicotine USP (qualité pharmaceutique).

    Exemple : certains aux US se font contrôlé par la FDA (Food & Drug Administration) et la FEMA (Federal Emergency Management Agency), d’autres en France sont produits à l’Institut de Chimie et Biologie, souvent contrôlé par des labos externes et indépendants et enfin d’autres, en Angleterre, mettent à disposition du public sur leur site internet les rapports des labos qui les contrôle.

    Ce cas se retrouve dans énormément de domaines, dernier exemple en date les chargeurs bas de gamme au prix défiant toute concurrence qui faisaient explosé un smartphone connu.

    Bref, il ne faut pas s’étonner d’acheter du liquide à provenance douteuse à 2 ou 3€ et y trouver toutes sortes de saloperies.

  3. Thomas68 dit :

    Je trouve qu’avant de balancer un tel article on se doit de détailler le protocole de test et en quoi il est différent des protocoles différent, faire un travail de journaliste, se documenter sur les autres test et pourquoi leur test est plus probant et pourquoi il leur permet d’avoir d’autres résultats que tout ceux qui ont été publié.Ensuite pourquoi avoir tester hormis l’eroll que des modèle jetables ? ces modèles ne sont plus utilisé par la communautés experte ou non des vapoteurs , la pluspart des boutiques en ville vendent des ego-c ou stardust, il aurait été intéressant d’avoir les résultats concernant ces modèles.
    La seule chose avec lasquelle je suis d’accord c’est que l’eroll chauffe anormalement , elle devient brulante après quelques lattes , je ne l’ai pas garder longtemps je suis passé rapidement sur l’evod.

  4. Randall dit :

    “Le fait que l’information provienne d’un magazine du service public
    annonce très certainement des réactions politiques imminentes.”

    C’est probable. Toute cette affaire est un montage pour justifier le rapport de l’OFT qui préconise une “réglementation” stricte, et de préférence sous sa houlette, rapport qui, sous des atours scientifiques légitimait la Ministre de la Santé dans ses décisions.

    C’est une baudruche que certains vont s’employer à dégonfler.

  5. Dadou70s dit :

    Il aurait été intéressant de connaitre le protocole “inédit” utilisé pour ces tests. L acroléine est présente à 200 degrés..non..? On est loin des 60-70 degrés d une e_cig . Peut etre l ont t ils chauffé à la poele sur une plaque induction? Mystère.

  6. Mickael Taffin dit :

    Bonjour a tous! Bah pour moi, mon côté “théorie du complot” me tenterai a dire que quelque chose ou plutôt un groupe de personne cherche a accélérer les choses et surtout limiter les dégâts des ventes de tabacs qui doit commencer a faire sentir un trou dans les finances… Car pour moi il est vrai que ces substances ne sont pas apparu par magie pour les tests qu’ils ont effectuer, que si elles y étaient déjà auparavant, certain se seraient fait une joie de faire un scandale a leurs détection. C’est vrai, tout les tests effectuer avant et qui plus est, n’ont rien relever, ont dû couter en temps et argent tout ça pour ne rien trouver c’est quand même dommage…Bref, tout ça n’est que ma conception de la chose! Bonne vap a tous!

  7. guitou34 dit :

    J’émet également de gros doutes sur le protocole.
    Leur choix s’est porté sur le parfum menthol qui parait-il serait le plus vendu. Hors selon les boutiques, c’est le gout tabac qui se vend le plus.
    Dans l’encart sur le cout, ils prennent l’hypothèse de jeter la batterie Ego tous les mois !
    Tout porte à croire qu’il n’y a pas eut d’enquête préalable de leur part.
    C’est d’autant plus grave que 60 millions fait référence. Ce matin tous les medias en ont parlé.
    L’info la plus succincte étant: Les cigarettes électroniques contiennent du formol.
    Je ne pense pas qu’il y ait eut une quelconque pression sur la rédaction. A mon avis c’est simplement mercantile.
    Il est par contre intéressant d’apprendre qu’il y des arnaques sur la nicotine. La palme revient à Maygalia avec 4.6mg pour 16 revendiqué !

  8. Kucing dit :

    Le plus inquiétant, c’est que “60 millions de consommateurs” est le magazine officiel de l’Institut National de la Consommation (INC), lui-même sous tutelle de Bercy. Le fait que le ton et les pseudo-conclusions de cet article aillent à contre-courant de tout ce qu’on peut trouver de crédible sur l’e-cigarette suggère l’existence d’une certaine panique face à la baisse potentielle de rentrées fiscales liées au tabac.
    Après le match Taubira/Vals, voici le duel Touraine/Moscovici qui se profile (enfin, si notre Ministre de la Santé prend sa mission de Service Public au sérieux)…

    Le calcul de coût est biaisé, personne n’achète une batterie par mois, ou alors il faut changer de boutique. Je ne sais pas si le biais est volontaire ou non. Dans le premier cas, c’est grave. Dans le second, c’est grave aussi.

    Quand au “protocole inédit”, je me marrerais si ce n’était pas si pathétique.

    Amitiés à toutes et à tous.

  9. Phil Le Mot Dit dit :

    Ben au moins maintenant on sait que 60 millions de consommateurs tapine du coté des lobbies… C’est cool…

  10. ForumAquario Phil dit :

    On se moque de nous, encore les lobbyistes du tabac classique et l’état, qui n’a pas sur-taxé ce produit (sauf tva biensur), cachés derrière cette mascarade, car dans une cigarette tabac il y a plus de 400 produits toxiques pour l’homme ( et pas des moindres arsenic, ammoniaque etc…) et l’e-cigarette seulement 6, quitte à choisir je prend celle ou il en a le moins, (et ces derniers ne sont pas plus toxique que dans la cigarette conventionnelle). de plus nous n’avons pas le protocole des tests réalisés donc sans valeur à mes yeux, je cite: “60 millions de consommateurs” est le magazine officiel de l’Institut National de la Consommation (INC), lui-même sous tutelle de Bercy. Le fait que le ton et les pseudo-conclusions de cet article aillent à contre-courant de tout ce qu’on peut trouver de crédible sur l’e-cigarette suggère l’existence d’une certaine panique face à la baisse potentielle de rentrées fiscales liées au tabac. A bon entendeur voila le pourquoi de cet article et des mesures politiques qui vont être prises, nous allons encore nous faire baiser. Arrêtons l’hypocrisie on ne veut plus de cancer lié au tabac et produits dérivés: interdisons-les. mais la c’est une autre paire de manches…

    • Mlx dit :

      Moi , je trouve ca plutôt intéressent , j’avais deja lu a plusieur reprise ( notamment sur ce meme site ) qu’il y avait des risques potentiels .
      je suis vapoteur exclusif depuis plus de 8 mois , et je pense que meme si je devais arreter , je ne repasserai pas a la “vrai ” cigarette qui me dégoute maintenant .
      Ceci dit , je reste tres friand de ce genre d’etude , et meme si celle ci peut paraitre douteuse , c’est toujours bon de savoir a quoi l’on s’ expose , je pense que du coup , cela va amener d’autre etude !!!
      pour ma part , si j’espere fort que l’ecig est inoffensive , je n’en sais rien en fait , je ne suis pas scientifique , et j’essaie de toujours respecter quelques regles que j’ai appris ici , comme eviter les surchauffes , bien laisser les temps d’attente entre bouffé , eviter les flacons douteux , les lr , entretenir mon materiel etc ….
      ce qui serai vraiment bien serai d’avoir une etude plus pro , et surtout plus adaptée a du materiel courant ( ego plus vivi ou protank et autre stardust kanger etc ….) pour pouvoir orienter les gens vers le mieux )

  11. Pwipwi dit :

    60 millions de consommateurs dépend de l’état.

    Les recettes du tabac vont être fortement impactées par le passage de fumeurs à l’e-cigarette.

    Les taxes du tabac ne servent pas qu’à financer les cancers ; ça fournit beaucoup plus d’argent à l’état pour son budget.

    Pour taxer la cigarette électronique plus haut que la TVA, il faut une raison.

    Et hop, *abracadabra*

  12. lotus dit :

    La vaporisation du polyethylene par sa montée en température s’appelle une transmorfation moléculaire ..principe de base!
    Le produit de départ n’est donc pas le produit d’arrivée!
    Le poly ethylene glycol (a la base suspecté d’etre un produit cancérigéne quand il porte le nom de paraben) se transforme quand il atteind 60/70 degres (vaporisation), quand il atteind 150°, puis 200°
    en des produits beaucoup plus dangeureux…
    Probleme1: qui peut garantir qu’aucun liquide n’atteint jamais les 150°
    vu qu’il sagit de principes physiques..et qu’il est assez facile de faire rougir le point de chauffe? et aussi que le meme liquide plusieurs fois chauffé peut dépasser la température calculée.
    (le rouge signifiant un point de température trés audessus des 200°)
    Probleme2: le polyethylene n’est pas la seule substance présente. Des milliers d’aromes et additifs existent en fait…et autant d’intérogations sur la transmorfation des combinaisons à 70 degres?????