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Farsalinos met en garde les vapoteurs contre la technique du dry burn

Mis à jour le 13/09/2022 à 13h21
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Le dry burn consiste à faire chauffer "à sec" une résistance.

Le dry burn consiste à faire chauffer “à sec” une résistance.

Les adeptes des atomiseurs reconstructibles ont écouté avec attention les propos tenus par le cardiologue Konstantinos Farsalinos lors d’une récente émission de la web radio britannique RY4 Radio.

Le chercheur grec, dont les nombreux travaux sur l’e-cigarette le place probablement parmi les personnes les plus compétentes sur les questions de santé liées à la vape, a mis en garde les utilisateurs sur le risque de faire chauffer à vide (dry burn) une résistance (coil) durant sa mise en place ou son nettoyage.

La technique du dry burn est couramment utilisée pour nettoyer une résistance encrassée mais également pour modeler les spires d’une résistance dans le cadre par exemple de montages en micro coil.

Voici les propos de Konstantinos Farsalinos :

“Je veux conseiller, non seulement aux vapoteurs mais aussi aux reviewers : ne faites pas rougir le coil. C’est l’une des pires pratiques : faire rougir le coil dans le but de serrer les spires ou de vérifier si la chauffe est uniforme. C’est désastreux. Car quand on chauffe le métal jusqu’au rouge, on détruit les liens entre les molécules du métal, facilitant ainsi grandement l’émission de métal dans la vapeur. C’est la pire chose que vous puissiez faire.

[…] “Il suffit d’une seule fois pour détruire la structure moléculaire du métal.” […] “Si vous voulez nettoyer le coil, utilisez de l’eau ou de l’alcool. Même de l’acétone, pourvu que vous le nettoyiez à l’eau.”

Konstantinos Farsalinos a publié ce mois-ci une étude relativisant le risque lié aux émissions de métaux dans la vapeur des cigarettes électroniques.


Mise à jour : Retrouvez l’ensemble de l’intervention de Konstantinos Farsalinos traduite en français sur le forum ecigarette.


Traduction Claire Dixsaut, via Vap’You et Vapor gate.

29 réponses à “Farsalinos met en garde les vapoteurs contre la technique du dry burn”

  1. Ange Tralala dit :

    J’ai un énorme respect pour Farsalinos et tout le boulot qu’il fait pour la vape. Mais là, il montre sa limite. Un médecin n’est pas un métallurgiste. C’est quand même rassurant de voir que notre Cher Farsalinos est humain et peut se tromper. 😉

    • Steph Ane dit :

      Et donc toi qui est métallurgiste de profession tu vas bien sur nous démontrer que ce qu’il raconte est faux et nous en apporter la preuve.
      Ce n’est pas parce que Farsalinos ne dis pas toujours des choses dans le sens qu’on voudrais qu’il faudrait remettre en question ce qu’il raconte sous prétexte que ça va à l’encontre de nos petites habitudes.
      Personnellement j’ai refait tous mes coils avec des spires séparées sans les faire chauffer et ça fonctionne très bien, même sur un double coil en 0.4 Ohms. J’ai même l’impression que c’est meilleurs au gout (mais ça doit être totalement subjectifs ^^)

      • patman dit :

        Les spires espacées existent depuis plus de 3 ans et Farsalinos donne son idée, aucune étude n’a encore été faite 😉

        • Steph Ane dit :

          Pas de risque de surchauffe du métal lorsque le coil est imbibé.

          • patman dit :

            Tout comme après un dry burn 🙂

          • Steph Ane dit :

            Vous avez vu la tête du coil après un dry burn ? Personnellement, je le passe à l’eau froide juste après…

          • patman dit :

            C’est toujours comme cela qu’il faut faire , le mettre sous l’eau pendant que le coil est rouge pour que le choc thermique puisse le décrasser facilement 🙂

          • Titan dit :

            Voui, mais il ne parle que du moment de la construction, quand on est “à sec” …

      • Titan dit :

        Pas forcément, si tu ne joins pas les spires pour une même valeur en ohms, tu “agrandis” la surface d’ébullition du coton/fibre imprégné de liquide. Sans forcément “sub-exhaler” les arômes, techniquement, tu fabriques un peu plus de vapeur … 🙂

      • Jean-Christophe Borras-Auret dit :

        Je serais curieux Steph Ane que vous nous fassiez un petit tuto.
        Vous en profiteriez pour nous apprendre comme ajuster/régler plusieurs coils sur un ato.
        Peut-être allez-vous me dire qu’il faut éviter de faire plus d’un coil par ato.
        Mais réfléchissez un peu plus : si jamais il y a un début de dry hit sur votre seul coil -dont vous ne vous rendrez pas forcément compte-, vous le jetez de suite ??
        Sinon, il y a une autre solution pour ne pas avoir ce genre de soucis, une révolution dans le monde de la e-cig : pas de vapeur, pas de saveur => la JAI.
        Et non, je ne veux pas croire que BT a eu la peau de Farsalinos…

  2. Frédéric Charles dit :

    Là, je ne suis pas d’accord du tout avec notre toubib !!!
    ll est certes médecin, mais il n’est pas pour autant parole d’évangile …

    Il est clair qu’il est peut-être un très bon toubib, mais ce n’est certainement pas un métallurgiste …

    Lorsqu’on
    parle par exemple de Kanthal A1, on parle d’un acier inox ferritique
    pour lequel il faut atteindre une température voisine de 900°C pour
    commencer à avoir une transformation NON PERMANENTE au niveau de la
    structure atomique de ses atomes (sa structure en réseau cubique centré
    va se transformée en cubique à faces centrées et ce jusqu’à plus de
    1300°C) sans pour autant en changer ses caractéristiques et il va
    redevenir IDENTIQUE au refroidissement.
    C’est juste un changement de structure cristalline et en aucun cas un changement moléculaire de ses composants !!!

    Jusqu’à
    ces fameux 900°C, le fer de l’alliage va même être incapable de
    dissoudre le carbone présent à seulement 0,08%, alors je ne parlerais
    même pas du Manganèse (présent à un taux de 0,4%), du Silicium (0,7%) ou
    du Chrome (entre 20,5 et 23,5%) qui seront incapables de changer d’état
    !!!

    Et,
    la belle couleur rouge d’un coil en dry burn indique une température
    tournant aux alentours de 800°C, bien inférieure aux plus de 1400° qu’il
    faudrait atteindre pour commencer à parler de modifications
    moléculaires …

    Bref, pas de panique !
    Si
    ces aciers sont justement utilisés pour confectionner des éléments
    chauffants, c’est justement grâce à leur caractéristique de stabilité à
    haute température …

    Il me semble depuis quelques temps que notre bon Dr a tendance à se prendre, et à être considéré, comme le gourou de la Vape …
    Il me semblerait opportun que chacun reste dans son domaine d’expérience avant de tirer des conclusions un peu trop hâtives !

    • Steph Ane dit :

      Il parle d’altération de la structure et donc du risque de dépôt de particules de métal, il ne parle pas de changement moléculaire…
      Vous êtes en train de dire qu’il y a changement de structure cristalline à 900° et que le coil rougeoie à 800°. Votre commentaire semble donner raison à Farsalinos.

      • patman dit :

        La lecture est un art que tout le monde ne maitrise pas comme la compréhension d’ailleurs 😉

      • Frédéric Charles dit :

        Non, un changement de structure cristalline atomique de l’alliage à cette température n’enlève rien à sa stabilité et ne permet pas un transfert de ses composants, donc un “dépôt” de ceux-ci …

        • Titan dit :

          Hé, Frédéric, je blague pas, essaie de lui faire part de tes conclusions, ça peut âââchement aider. En plus, il est très … abordable, et pas prétentieux pour un clou, sérieux.

          • Frédéric Charles dit :

            Il n’est pas impossible que je le fasse, mais pas avant demain : il faut que j’affute correctement la version anglaise de mon commentaire pour éviter les incompréhensions ou les mauvaises interprétation 😉

      • Ange Tralala dit :

        Farsalinos parle bien d’une destruction de la structure moléculaire, ce qui est faux. Comme le dit si bien Frédéric , il s’agit, dans le cas qui nous intéresse, d’une modification de la structure cristalline. Le risque, infiniment faible, c’est qu’une fine pellicule de matière brulée se forme à la surface du métal lors d’une grosse chauffe prolongée, et cette pellicule va se désagréger et nous allons aspirer cela. Mais la quantité est tellement faible qu’il n’y a aucune conséquence pour la santé. L’air que l’on respire contient beaucoup plus de particules nocives que ce que l’on peut trouver dans la vape.

        • Steph Ane dit :

          Je ne souhaite qu’une chose c’est qu’on puisse continuer à coiler comme on le fait. Mais la question est posée et mérite une réponse définitive.
          En attendant, mes nouveaux coils fonctionnent très bien.

          • Ange Tralala dit :

            Tout à fait Steph Ane. Pour résumer le tout, pas de panique, continuons à faire de beaux coils, spires collées ou séparées. Pis quand un coil est vraiment bien encrassé, autant le changer 😉

    • Titan dit :

      Bjr Frédéric,
      Je ne peux pas nier que le discours de Farsalinos me turlupine, j’avais déjà été énormément déçu par Dautzy, notre girouette “nazionale”, qui n’a jamais su réellement où poser ses fesses sur les genoux de MST. Je dois reconnaître que j’avais besoin de références reconnues, ne serait-ce que vis à vis de moi-même, pour ne pas me mentir et … mentir aux autres …
      Médidon, lui répondre direct sur son blog, ça te serait impossible?
      Amitiés.

    • Son Bras Droit dit :

      Non seulement vous avez tout à fait raison, mais en plus ce cher docteur dit qu’on peut nettoyer nos coils à l’acétone et à l’alcool pourvu qu’on rince à grande eau.. J’aurais bien plus d’à priori sur le lavage à l’alcool/acétone que sur la stabilité du kanthal si bien utilisé comme c’est fait depuis son invention dans tout nos appareils ménagers..

  3. Shaigan dit :

    Notre si cher toubib se fait prendre à son propre de jeu de démolition d’étude non documentée. Il balance une bombe sans aucun chiffre, sans contexte, sans rien. En l’état, pour l’instant, ce n’est rien qu’une rumeur.

  4. Naomi Sato dit :

    Je ne doute pas que Farsalinos est raison mais il ne donne pas de taux de toxicité ajoutée. Si c’est pour gagner 0,0001 % en rapport cytotoxique je préfère encore continuer de jointer les spires et “Dry Burner”. Après si vraiment on augmente de 10 – 15 % et encore par rapport à combien de % de matériel toxique de base. En clair beaucoup d’infos manquent.

  5. koolvape dit :

    Lors du montage d une nouvelle résistance je faisais systématiquement un dry burn jusqu’à ce que la vilaine fumée qui se dégage cesse ….!!!!
    N est ce pas tout aussi malsain de commencer a vaper direct sans cette étape…????
    J utilise du Kantal UD Roll Coils 28AWG 0,3mn

  6. Dieu Pcboost dit :

    Vrai ou faux ? pour ma part et pour mes micro coil je les chauffent 1 seconde rouge pas plus 🙂 Pour mes résistances (sur Kanger T2) pas de dry burn, dés qu’elle sont out j’en refait une.

  7. Thierry Sonet dit :

    moi la question que je me pose c’est que lorsqu’on fabrique un fil de kantal on le fait comment ? on part du barre de metal et on tire dessus a froid pour faire le melange de l’alliage on le fait a froid on melange tous les ingredients a froid ?

    a mon avis c’est comme faire des bonbon avec un arome impossible de bien homogeniser le tous si on le chaufe pas donc a mon avis pour fabriquer du kantal on melange tous les ingredient en les chauffant jusqu’a leur point de fusion et on refroidit le tout pareil pour le former en fil on le chauffe sinon dur dur a mon avis de faire un fil a froid ..i le dit kantal quand on le recoit a dejas ete chauffé au moins deux fois une fois pour faire l’aliage et une fois pour etirer et formé le fil il est donc foutu avant de comencer selon notre cher docteur Farsalinos …

    puisqu’il a certainement ete chaufé je dirais meme plus je dirais que les fil de kantal que l’on recois on ete trempé c’est a dire qu’il on ete chauffé puis refroidit rapidement car quand on chauffe nos fil en fait en s”apercois qu’il sont plus mou ensuite et moins elastique donc on a effectuer un recuit c’est sur si le fil est plus mou on a effectuer un changement dans la structure du metal mais mais est ce que cela a un impact ensuite ? dans le pire des cas une fois notre coil bien en forme ou netotyé par un dryburn si on veut retrouver le fil trempé d’origine on le chauffe a la couleur desirer et on le plonge ensuite dans un verre d’eau et voilou il est retrempé…

  8. Ju dit :

    le métal est moins nocif que le goudron ! encore une étude inutile au vapoteur….peut être moins pour l’industrie du tabac?? c 5 – 6 € les 5mètres…ça se change

    • DadaCOOL dit :

      On se demande bien qui finance ce genre d’études ! 🙂
      C’est comme par hasard pas rendu public ce genre d’infos…