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Utile / pas utile : Le briquet électronique vient compléter la liste des objets connectés

Mis à jour le 25/11/2022 à 17h56
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Les industriels du tabac, les groupes pharmaceutiques et d’autres types d’entrepreneurs souhaitent surfer sur le succès de la cigarette électronique en commercialisant régulièrement de nouveaux produits plus ou moins utiles. Dernière invention en date : le briquet électronique.

175 000 dollars de récoltés pour financer le projet

Quitbit, le premier briquet électronique connecté

Quitbit, le premier briquet électronique connecté

On évoque aujourd’hui Quibit, un briquet connecté qui permettrait aux fumeurs de réduire leur consommation de tabac de 30%, selon Tech in Asia. Cet outil renseignerait l’utilisateur sur sa consommation quotidienne, le temps entre chaque pause clope, et il propose un quota quotidien de cigarettes pour que le fumeur ne puisse pas dépasser un objectif qu’il se serait fixé. Toutes les informations sont collectées et communiquées à l’utilisateur par une application mobile.

Le projet fondé en grande partie via le site de crowdfunding Kick Starter aurait déjà récolté des fonds cumulés allant jusqu’à 175 000 dollars selon le journal Tech in Asia qui explique que des pré-commandes afflueraient déjà, surtout en provenance de Singapour. La commercialisation du produit est attendue pour décembre 2014.

Le doute quant à l’efficacité de Quibit est bien sur permis même si certains pourront néanmoins y voir une solution intéressante s’il est associé à un instrument de sevrage ou de réduction des risques comme la cigarette électronique. Le fumeur pourrait ainsi suivre sa consommation avec précision tout en disposant d’une réelle aide à l’arrêt du tabac.

Mais il faut rappeler que de nombreux tabacologues s’accordent à dire que ce n’est pas tant le nombre de cigarettes par jour qui importe mais la durée d’exposition à la fumée du tabac. De plus, chez le gros fumeur, la réduction forcée du nombre de cigarettes par jour pourrait provoquer des effets pervers comme l’augmentation de la rapidité de combustion, délivrant alors encore plus de composés nocifs dans la fumée du tabac.