Vous êtes ici : Vaping Post » Politique » Suisse : Les e-liquides nicotinés ne seront pas autorisés avant longtemps

Suisse : Les e-liquides nicotinés ne seront pas autorisés avant longtemps

    Annonce

Les e-liquides nicotinés en Suisse ne seront pas légalisés avant longtemps selon l’association suisse de vapoteurs, contrairement à ce que la couverture médiatique récente a pu laissé penser.

La cigarette électronique assimilée au tabac

Palais-federal-Suisse

Le projet de loi ne devrait pas être débattu au Parlement avant fin 2016

Une réglementation plus adaptée aux attentes des vapoteurs n’est pas prête d’être implantée en Suisse, selon Helevetic Vape. L’association  suisse des utilisateurs de vaporisateurs personnels regrettent que ses recommandations n’ont pas été prises en compte par les pouvoirs publics et les mesures qui vont être prochainement instaurées assimileront malheureusement la cigarette électronique au tabac.

Selon l’association suisse, contrairement aux annonces de certains médias les liquides nicotinés ne sont pas prêts d’être autorisés dans la Confédération. Le onze novembre dernier, le gouvernement annonçait simplement qu’il transmettait le projet de loi au parlement.

La publicité pour les vapoteuses restera interdite, les fumeurs ne seront pas encouragés à substituer le goudron aux arômes des cigarettes électroniques. Un rapport récent des autorités sanitaires montrait que les utilisateurs réguliers du vaporisateur sont dans leur très grande majorité des fumeurs. En somme, le Conseil fédéral et à l’Office fédéral de la Santé Publique (OFSP) va transposer les dispositions présentes dans la TPD sur le territoire Suisse.

Par ailleurs, la Stratégie nationale Addiction succède au Programme National Tabac. L’objectif est partagé par tous, la réduction de la consommation tabagique, les moyens mis en oeuvre pour y parvenir ne sont en aucun cas suffisants. Helvetic Vape regrette particulièrement que le Conseil fédéral ne fasse pas de distinction entre les modes d’administration de la nicotine. Ils stigmatisent les positions de cette organisation et notamment celle de son dirigeant Alain Berset.