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Le Royal Society for Public Health défend fermement la cigarette électronique

Mis à jour le 12/12/2019 à 15h24
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shirley-cramer-rsphShirley Cramer, la directrice du Royal Society for Public Health (RSPH), un important organisme de santé publique au Royaume-Uni, prend position en faveur des méthodes de réduction des risques pour le fumeur dont fait partie la cigarette électronique. Elle regrette que les gens associent l’usage de nicotine à un danger similaire au tabac fumé.

La plupart des gens fument par habitude et pour obtenir leur dose de nicotine. Il est clair que nous préférerions que les gens ne fument pas, mais en ligne avec les recommandations du NICE sur la réduction des méfaits du tabac, utiliser des formes plus sûres de la nicotine tels que les substituts nicotiniques et les cigarettes électroniques sont une aide efficace pour aider les gens à arrêter de fumer.

“Amener les gens à consommer de la nicotine plutôt que de fumer du tabac ferait une grande différence pour la santé de la population. Avoir des fumeurs dépendants à la nicotine pose clairement des problèmes, mais cela peut nous faire passer d’un problème de santé publique grave et coûteux lié aux maladies du tabac, vers un problème de dépendance à une substance qui en soi n’est pas tellement différente de la dépendance à la caféine.”

Shirley Cramer souhaiterait notamment que les cigarettes électroniques soient renommées en “nicotine sticks” ou “vaporisateurs” afin d’éviter la confusion dans l’esprit du fumeur.


Source : Press Association