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Le Parlement britannique récolte des données positives sur le vaporisateur

Mis à jour le 12/12/2019 à 15h08
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Au Royaume-Uni, l’Office parlementaire pour les choix scientifiques et technologiques (Parliamentary Office of Science and Technology, Houses of Parliament) a mis à jour sa position concernant la cigarette électronique (télécharger le PDF en anglais). Plusieurs points sont à retenir de la note qu’il a publiée ces dernières heures.

  • De plus en plus de preuves scientifiques démontrent que les vapoteuses sont largement moins dangereuses que les cigarettes conventionnelles
  • Il y a des preuves qui attestent de l’efficacité de ce dispositif pour le sevrage tabagique
  • La cigarette électronique est quasi exclusivement utilisée par les fumeurs, ce n’est pas une portée d’entrée vers le tabac pour les jeunes et les non-fumeurs
  • La perception du grand public sur ces produits évolue négativement. 1 britannique sur 4 pensait que la vapoteuse était aussi nocive que le tabac en 2015, alors qu’ils n’étaient que 7% à avoir cette opinion en 2013.

La Grande-Bretagne compte près de 3 millions de vapoteurs. Le marché a été impulsé par plusieurs entreprises indépendantes, mais tous les fabricants de tabac proposent aujourd’hui leurs propres modèles de cigarettes électroniques.

Enfin, l’organisme parlementaire britannique rappelle l’entrée en vigueur de la directive européenne depuis mai 2016 qui encadre notamment la composition des produits, leur concentration en nicotine ainsi que leur promotion. Le rapport explique dans sa note que les professionnels de la vape ne peuvent prétendre à l’arrêt du tabac dans leur argumentaires commerciaux que si leurs produits font l’objet d’une demande de mise sur le marché du médicament auprès de la MHRA, l’équivalent de l’ANSM française, et que des données scientifiques permettent de confirmer leurs allégations thérapeutiques.

Il y a an précisément, l’agence de santé britannique affirmait que la cigarette électronique était 95% moins nocive que le tabac fumé. Sa position n’a depuis cessé d’être favorable à l’intégration de ce dispositif dans l’arsenal de la lutte anti-tabac. Sauf pour autant faire un lien direct avec la cigarette électronique, le PHE affirme que le taux de fumeurs n’a jamais été aussi bas au Royaume-Uni.

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