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Le docteur Philippe Presles défend l’ecig dans Paris Match

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"Le gouvernement à l'heure du choix" sur Paris Match

Le gouvernement à l’heure du choix” sur Paris Match

Bien connu des vapoteurs français pour avoir été à l’origine de l’appel des 100 médecins, le médecin tabacologue Philippe Presles a eu l’occasion de s’exprimer dans un article de Paris Match paru le 11 septembre 2015.

Coordinateur du conseil scientifique au sein de l’AIDUCE et de SOS Addictions, Philippe Presles s’indigne d’une part que les français ne soient pas assez bien informés sur la cigarette électronique. Il regrette qu’en France, “60% des fumeurs croient que la cigarette électronique est plus dangereuse que le tabac”.

L’étude anglaise tord le cou à toutes les rumeurs sur la nocivité de la cigarette électronique.
Philippe Presles, Médecin tabacologue

Philippe Presles

Le médecin accueille ainsi avec enthousiasme, tout comme son confrère Bertrand Dautzenberg, le récent rapport britannique (PHE) qui stipule que l’e-cigarette serait 95% moins nocive que le tabac. Une publication qui vient selon lui, “tordre le cou à toutes les rumeurs sur la nocivité de la cigarette électronique“.

Quant à la critique du geste qui pourrait demeurer dans certains discours politiques à l’encontre du vaporisateur, elle répondrait à “une logique de dénormalisation absolue qui devient aveugle” argumente le tabacologue qui rappelle que l’ecig est avant tout un “outil de réduction des risques, au même titre que les substituts nicotiniques“.

L’addictologue William Lowenstein, président de Sos Addictions, critique de son côté la mauvaise interprétation du principe de précaution vis à vis de la cigarette électronique, qui paralyse les actions de lutte anti-tabac. Selon lui le gouvernement devrait “considérer l’évaluation bénéfice-risque“.

Lundi 14 septembre seront examinés les amendements déposés au Projet de modernisation de notre système de santé. “C’est maintenant que ça se joue” commente Brice Lepoutre, président de l’AIDUCE, et ajoute sur une note d’optimisme que “certains sénateurs se sont montrés attentifs à l’étude britannique“.