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E-cigarette : Quatre associations interpellent le gouvernement

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Alors que les réactions officielles françaises se font toujours attendre après la publication du rapport britannique sur l’e-cigarette, les associations françaises de lutte contre les addictions et les usagers de la cigarette électronique unissent leurs voix pour demander au gouvernement de “revoir et compléter le programme de lutte contre le tabac”.

“Suivre l’exemple de lutte contre le tabagisme le plus performant depuis des décennies”

Quatre associations françaises demandent au gouvernement de revoir son programme de lutte contre le tabac

Dans un communiqué de presse conjoint, l’Aiduce, la Fédération Addiction, le RESPADD et SOS addictions interpellent le gouvernement français. Elles l’exhortent à prendre en compte les conclusions du rapport des services de santé publique britanniques sur la cigarette électronique.

Alors que la Grande-Bretagne est “en train de devenir le pays le moins fumeur au monde”, les associations appellent le gouvernement, les députés et les sénateurs “à suivre l’exemple anglais, le plus performant contre le tabagisme depuis des décennies, et à revoir les projets de textes sur la cigarette électronique dont trop de mesures sont venues brider l’usage”.

Le rapport britannique publié le 19 août dernier constate que l’e-cigarette est “devenue le moyen le plus utilisé par les fumeurs pour arrêter de fumer”, et confirme “la très faible dangerosité de ce dispositif […], le risque négligeable de vapotage passif, et la non-influence de la e-cigarette dans l’initiation du tabagisme”. Les auteurs du rapport s’inquiètent d’une “confusion tabac/e-cigarette” qu’ils ont constatée “qui a amené nombre de fumeurs à la craindre autant que le tabac”

Les quatre associations ajoutent que “les actions de prévention du tabagisme doivent être multiples, paquet neutre, cigarette électronique, substituts, etc., valorisant et insistant ainsi leur complémentarité”. Elles encouragent la multiplication des choix d’entrées dans la démarche de sevrage : “par la prescription, par le soutien des associations d’usagers, par une large mise à disposition du grand public, etc.”

En conclusion, “les associations signataires espèrent que cette publication sera l’occasion de compléter la palette ouverte en France !”