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Ados britanniques : les derniers chiffres de ASH confirment leur faible intérêt pour l’e-cigarette

Mis à jour le 7/11/2016 à 18h18
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L’association britannique ASH a publié les résultats de l’utilisation de la cigarette électronique chez les 11-18 ans. La théorie de la passerelle s’effrite.

ASH UK (Action on Smoking and Health), l'une des principales association de lutte contre le tabagisme au Royaume-uni.

ASH UK (Action on Smoking and Health), l’une des principales association de lutte contre le tabagisme au Royaume-uni.

 
L’enquête annuelle menée par l’Action on Smoking and Health (ASH) sur le vapotage chez les jeunes de 11 à 18 ans vient d’être publiée.  Les résultats 2016 confirment les données des années précédentes. L’utilisation régulière de l’e-cigarette reste très rare chez les adolescents, alors que le tabagisme continue de décroître dans cette population rappelle l’association. Selon elle, ces données vont à l’encontre de la théorie de la passerelle, selon laquelle la cigarette électronique pourrait entraîner les jeunes dans le tabagisme.

ash-2016-utilisation-ecig-jeunesLe vaporisateur s’est installé dans le paysage en Grande Bretagne,  l’enquête révèle en effet que seulement 5% des adolescents interrogés n’ont jamais entendu parler de cigarette électronique contre 30% en 2013. Ils sont 88% à déclarer ne l’avoir jamais essayée, ce chiffre est stable par rapport à l’année dernière (ils étaient 87%).

 

ash-2016-utilisation-ecig-jeunes-staut-tabagiqueLe taux d’expérimentation chez les 11-18 ans a augmenté, passant de 6% en 2014 à 9% en 2016. Néanmoins, parmi les non-fumeurs, si 4% ont expérimenté la vape ils ne sont pas devenus utilisateur occasionnel ni à plus forte raison utilisateur régulier. Seulement 2% des jeunes ont déclaré vapoter plus d’une fois par mois en 2016. La baisse du tabagisme constatée sur cette même période va à l’encontre d’un effet passerelle.

ash-2016-ecig-jeunes-perception-dangerDeux tiers des adolescents estiment en 2016 que vaper est moins dangereux que fumer, toutefois la proportion a diminué depuis 2013, ils étaient alors 74% à percevoir la moindre nocivité du vapotage. En revanche, la proportion de ceux qui estiment que la nocivité des produits est peu ou prou la même est passée de 11 à 23%.

La publicité à la télévision et dans d’autres médias était encore autorisée au moment de la réalisation du sondage. Elle ne semble pas, selon ASH, avoir eu d’impact significatif sur l’utilisation des e-cigarettes par les jeunes.  Selon Sarah Williams, directrice des politiques de l’association, la publicité, telle qu’elle est encadrée au Royaume-Uni devrait permettre aux consommateurs adultes de faire des choix éclairés et de protéger les jeunes.